UNDER THE SPELL 🥀 [TERMINÉ]

69 - baiser avec amativité

Musique en média

— Oui, oui, oui, oui, oui !

Ça claque. Claque. Claque ! Ma verge va et vient entre ses cuisses serrées. Les lèvres de Ruby s'entrouvrent lorsqu'elle devient le monstre affamé de sexe que je lui connais, ses dents claquant aussi comme si elle mordait dans la pomme du péché originel. Sa langue se recourbe derrière ses dents, puis elle rejette le visage vers l'arrière en closant fermement les maxillaires, geignant un son étranglé.

— Regarde-moi, c'est ce que tu voulais ! exigé-je.

Je vais et viens avec une brutalité alarmante. On s'est jeté dessus comme des rapaces ayant trouvé leur proie et dorénavant... On se bat presque pour la survie.

— Attend, Dylan... Attend ! Mon Dieu ! hurle-t-elle en grimaçant de douleur, son soupir avalé dans l'extase.

Je glisse mon regard vers la rencontre de nos fameux amants. Mon sexe bercé dans l'amas de chair souple de son sillon, je m'encastre en elle d'une révolte piètrement contenue. Elle et moi, c'est mieux que dans n'importe quel songe. Je sais exactement où m'élancer pour la faire chanter, étant donné que je connais le sexe d'une femme sur le bout des doigts. Plus encore le sien, à force de l'explorer de mes phalanges, de ma langue, et de ma queue.

— Ouvre les yeux ! ordonné-je durement.

Comme s'il s'agissait d'une incantation, les paupières de Ruby se rétractent aussitôt pour révéler ses larges opales mouillées. Regard frondeur, toujours dans le conflit, elle griffe ma cuisse en tentant de temporairement me faire reculer — mais je me fous de ses exigences. Il est une chose qu'elle doit apprendre.

— Tu vois Ruby ! râlé-je, à bout de souffle. Ne réclame pas plus que tu ne peux encaisser. Autrement... tu passeras la nuit à te faire baiser ! raillé-je.

Les poussées deviennent plus sèches et franches, si profondes que j'en bute son col, et cherche ainsi à tempérer mes élans. Je dois rendre ça agréable, et non seulement brutal. Je dois lui apprendre l'amour à travers la baise intense qu'elle souhaite, pas lui faire mal comme elle l'espère secrètement.

Pour Ruby, je suis prêt à mêler les deux : pas lui faire l'amour, mais la baiser avec amativité. Peu importe le nombre de plumes que j'abandonne dans le brasier.

La sueur de nos peaux crée un glissement obscène lorsqu'on se colle et qu'on coule l'un contre l'autre, quelque chose de fantastiquement éloquent à mes oreilles. Les mains enfouies sur son derrière charnu, le nez enfoncé dans ses cheveux au parfum envoûtant, j'évite la friction de nos pubis étant donné que je sais que c'est ainsi que je finirai de l'achever.