54 - le diable aimant

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Vous avez probablement déjà lu quelques chapitres 'lemon', mais j'utilise un vocabulaire plus cru pour celui-ci. Juste pour éveiller un peu l'autre facette de Dylan (elle-même éveillée par Ruby).
⚠️ Alors attention, les propos peuvent heurter la sensibilité d'un plus jeune public. ⚠️


Elle se débat comme une furie, mais je parviens à la faire plier. À la faire s'agenouiller. Folle d'envie... je ne sais même pas si elle le remarque, mais elle tire sur les passants de mon pantalon pour chercher à me mettre dans la même position qu'elle. Je lutte, elle ne comprend pas, fronce les sourcils, et entrouvre la bouche, avant que je ne me masse l'entrecuisse contre ses lèvres. Mes mains serrent sa tignasse avec la hargne que ma rancoeur intarissable vient alimenter. Elle gémit de douleur et d'envie, son crâne coulant vers l'arrière lorsque j'insiste sur la poussée, et la cingle d'un coup de hanche contre la bouche, son souffle brûlant pénétrant la double protection de mon baggy, et de mon caleçon. Je la sentirais presque roussir mon âme, lui faire adopter sa teinte, le rouge édénique.

Le rouge maléfique.

- T'es vraiment qu'une petite pute ! beuglé-je.

De colère ou de salacité, je ne sais plus. Je ne me comprends plus. Je me confonds dans ces deux émotions, et en fomente une baise frôlant le combat. Je lui arrache sa robe, lutte avec la fermeture éclair avant de la peter en insistant dessus. Elle choit au sol dans un bruit froissé, dénudant ses seins fermes et enveloppés dans un carcan de tissus affriolant, son petit sexe pleurant de même, un string à la ficelle de soie, aux lacets noirs, et à l'humidité drapant mon majeur, lorsque je la caresse par-dessus l'étoffe.

Jambes fléchies, et visage près l'un de l'autre, je crois que je suis prêt à me laisser aller à même le sol. Mais elle reprend ses esprits, se redresse et me pousse en souriant, avant d'aller s'allonger sur le comptoir de ma cuisine étriquée, écartant les jambes à en dénuder partiellement son intimité au fin pelage brun échappant au tissus.

- Dylan, met la moi... profond ! ahane-t-elle, la voix éprise.

Sa voix d'emprise. Je croule sous sa convoitise, m'affaisse et, bouche béante, aussi pantelant que tendu entre mes cuisses, j'approche en me léchant les lèvres, faisant face à cet épiderme de satin qui me hante, sa chaleur aussi prenante qu'un feu de cheminée. La cendre de ses mensonges gâche notre émoi, tâche mon désarroi. Je glisse mes paumes sur sa chair tendre, tire rageusement sur son soutien-gorge, avant de m'accaparer la lourdeur de ses seins sensibles qui la font chanter lorsque je les presse et les embrasse, les malaxe et les mords. Aussi cannibale qu'animal, le goût de sa peau m'est plus familier que n'importe quel autre met. Il se flétrit dans le creux de mes lèvres avides qui cherchent à déceler la laideur de son âme pour se reprendre, mais le regard langoureux qu'elle darde sur moi me rend coi. Mon premier coup de bassin la fait miauler avec frénésie. Ondulant comme cette éternelle corde de guitare, à la courbe similaire, elle tache mon pantalon de son liquide capiteux que je recueille du doigt, et que je glisse entre ses lèvres gonflées, au rouge-à-lèvre saccagé.

UNDER THE SPELL 🥀 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant