75 - plus de paradoxe

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Je vous préviens d'entrée, il se peut qu'il y ait pas mal de fautes ! problème d'application, c'est pour ça que je galère un peu avec les chapitres en ce moment

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Je vous préviens d'entrée, il se peut qu'il y ait pas mal de fautes ! problème d'application, c'est pour ça que je galère un peu avec les chapitres en ce moment... voilà voilà ;)


Musique en média

C'est inimaginable : Dylan m'a fait rire. Par intermittence. Toute la nuit. Sourire, et pleurer. Dylan m'a fait l'amour, toute une nuit, dans un terrain vague inconnu où les herbes m'ont, tour à tour, effleurée, caressée, puis griffée. Il l'a fait de plusieurs façons. Avec ses yeux, sa bouche, ses doigts, puis son sexe. Amativité à outrance. Il était si beau, que ça m'a donné envie de pleurer. Si aimant, que ça m'a donné envie de m'enfuir. Si doux... que ça m'a donné envie de tout briser. À défaut, je me suis fais percuter par les jouissances perpétuelles. Il a redéfini pour moi l'idée d'une nuit de plaisir. Une lune entière.

Dylan est bon. Mieux que n'importe qui. Aucun autre homme ne coucherait avec moi ainsi. Ne saurait m'aimer à travers une violence toutefois tempérée. Je sais qu'il s'efforce de me donner ce que je réclame, mais il me donne en même temps ce dont j'ai besoin. Le ciel n'avait plus de limite, nos corps aussi. À bas la logique, nous n'avons pas fermé les yeux, et nous sommes mirés sans interruption. J'aime son corps, son corps entier. Ses mains brutes et tendres, ses muscles palpitant, ses cuisses fermes et puissantes qui le font aller et venir, ainsi que sa mâchoire tranchante. J'aime ses traits ciselés, encore plus ses deux arceaux, bruns et jades. Sa bouche a absorbé chacune de mes jouissances, au delà de l'imaginable. Son sexe turgescent a été mis de côté une large partie de ces heures nocturnes, pour me prodiguer ces extases à profusion.

Alors, le corps encore tout mou, à cause de sa ferveur, ainsi que le sexe enflé et extrasensible, je me démène pour ne pas grimacer jusqu'à l'entrée du café en bord de route, resserrant mes bras autour de sa veste. Dylan a illuminé mon ciel éteint, celui de mon esprit perdu. Nous n'avons plus réfléchi, pour mieux nous ressentir. Nous ne ressentions même plus le froid, tellement nous étions brûlant d'un désir jamais vu.

— Un café et un chocolat chaud, s'il-vous-plaît, commande-t-il expressément au comptoir. Mettez-moi aussi n'impote quel gâteau. Un truc sucré, peu importe.

Je m'éclipse en silence dans les toilettes, fais ma petite affaire, en gémissant de soulagement, avant de le rejoindre à la table. Près d'une baie vitrée, un terrain gris dans le dos. Je tisse un sourire en m'asseyant face à lui. Un brusque maugréement l'interpelle. Il relève ses yeux vers moi, puis me saisit les doigts, inquiet.

— Ça va ?

— Oui, oui ça va.

— J'y suis peut-être allé trop...

— Non, vraiment, coupé-je en gloussant. Ça va, Dylan. Tu as été parfait.

Un demi-sourire saborde son visage. Il a des cernes, et les cheveux en bataille. Si nous n'avions pas fait l'effort de nous reprendre, nous aurions été en pire état ; d'autant que je ne souhaitais pas quitter notre plaine déserte. J'aurais voulu y rester des lustres, à jouir des plaisirs quotidiens d'un Dylan si bon, qu'il en devient Éros. Dylan a appris le plaisir féminin au détriment du sien, masculin, et je me demande toujours pourquoi.

UNDER THE SPELL 🥀 [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant