Amour compliqué.

~ Chapitre 62 ~

Note d'auteur : désolé de publier aussi tard mais j'ai eu des obligations personnelles qui ont fait que je n'ai pas pu oublier avant. Bonne lecture ! 😘

~

*Maison du présumé assassin *

Lorsque nous rentrons dans sa maison, une violente odeur de mort m'agresse les narines. Aucun doute, c'est ici qu'il fait brûler ses victimes.

-Un problème ? Me demanda t-il, face à ma grimace de dégoût.
-Aucun ! Mentis-je, relevant la tête en souriant pour appuyer mes dires.
-Mets toi à l'aise, me dit-il, tout en partant en direction de la cuisine. Je reviens.

J'avance vers le salon et m'assoie sur le canapé lorsque je le vois revenir avec deux verres de vin. Méfiance Emily... Il me tend mon verre et s'assoie à mes côtés. Rapidement, il passe sa main dans mon dos et se rapproche un peu plus de moi. Il boit une gorgé de son vin et se tourne vers moi. Je suis prise au piège. Si cette fois encore je refuse de boire ce qu'il me propose, soit il va entrer dans une rage folle et me tuer sur le champs, soit il va cramer ma couverture et dans ce cas je mourrai aussi. Doucement, la main tremblante, j'approche le verre du bord de mes lèvres et je laisse descendre lentement le breuvage dans ma gorge.

-Tu as froid ? Me demanda t-il, lorsqu'il vit ma main trembler de nouveau en reposant le verre.
-Un peu ... Mentis-je.

Il passe son bras autour de mes épaules et m'attire contre lui. Ça y est, nous y voilà.

-Je vais peut être rentrer... Murmurais-je, tout en essayant de me libérer de son étreinte.
-Reste encore un peu, me demanda t-il, plutôt froidement. Je vais te chercher un autre verre de vin.

Il se lève et sort de la pièce. Je n'ai pas d'autre choix que de rester. Même si je sais que mes collègues ne sont pas loin, je ne peux m'empêcher d'angoisser. Au bout de quelques minutes, il revient dans le salon et me tend un second verre. Nous trinquons et je n'ai pas d'autre choix que de le boire. Le temps passe, cela doit faire au moins une bonne heure que nous discutons de choses et d'autres. Soudain, il passe sa main sous ma robe, remontant le long de ma cuisse.

-Je vais vraiment y aller. Je commence tôt demain et je dois aller chercher une amie à l'aéroport, m'excusais-je.

Je me lève brusquement lorsque la pièce commence à tourner.

-Tu n'es pas en état de conduire, me dit-il tout en m'aidant à tenir debout.

Il me prend dans ses bras et me fait avancer. Je ne vois rien, tout est flou. Je sens simplement qu'on monte un escalier. Je perds mes repères et je panique lorsque je me rend compte que mes collègues ne peuvent plus m'entendre.

-Je dois vraiment y aller... Murmurais-je, à bout de force, tout en effectuant un mouvement pour me libérer de sa poigne.

Il me rattrape par le bras, me fait rentrer dans une pièce et me jette violemment sur un lit. Sans que je puisse réagir, il m'attache les bras et les jambes à l'aide d'une corde il le semble. Il bande mes yeux et je l'entends rire.

-Tu m'as drogué ? Demandais-je, la voix tremblante.
-Oui. Je me doutais que tu allais être coriace et dure à appréhender. Si tu savais à quel point tu m'excite... Mais reste docile, et il ne t'arrivera rien, c'est promis.

Je le sens s'allonger sur moi. Rien que de sentir cette proximité me dégoûte.

- Lâchez moi... murmurais-je, faiblement.
- Tu es tellement belle...