~ Chapitre 69 ~

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Note d'auteur : J'ai réussi à retrouver l'inspiration !!! Et je me suis un peu enflammé ^^' Avec un chapitre beaucoup plus long que les autres. Bonne lecture ! 😘


PDV EMILY.

J'entends une voiture s'arrêter à côté de la mienne et je vois l'équipe en sortir. Je regarde l'heure : la conférence commence dans 10 minutes. Ils sont tous habillés en civil et ça me fait doucement sourire de les voir ainsi. Je sors de la voiture et vais à leur rencontre. J'évite soigneusement de rencontrer le regard noir de Hotch et pour la première fois depuis un long moment, je me surprends à observer Derek. Il ne m'a pas l'air en super forme. Depuis combien de temps n'a t-il pas dormi ?

-Emily...

Je me retourne en direction de JJ lorsque je vois sa main passer devant mes yeux.

-Tu es avec nous ? Me demanda t-elle, inquiète, comme toujours.

-Je... Désolé. J'ai peu dormi donc...

-Tu veux rester dans la voiture ? Me coupa Hotch.

-Non, je suis en état d'assurer cette intervention, râlais-je, face au fait que Hotchner me croit incapable.

Il hoche la tête et nous commençons à avancer en silence vers les bâtiments. Je m'arrête soudainement et Hotch fait de même, surpris. Nos collègues continuent d'avancer, ils ne semblent pas nous avoir vu.

-Écoutez, commençais-je en me tournant vers mon patron. Je sais que ce que j'ai fais n'est pas... bien et que vous m'en voulez pour ça et que je peux risquer une mise à pied pour désobéissance. Mais vous m'avez en quelque sorte évincé tout en sachant comment j'allai réagir. J'avais besoin d'air et c'est pour cette raison que je suis revenue seule, en train, à Quantico. J'ai appris une mauvaise nouvelle et j'avais besoin de temps pour moi. Mais je suis parfaitement apte à travailler. Alors vous pouvez me faire la morale tant que vous voulez mais il n'en reste pas moins que j'ai simplement fais mon boulot d'agent et qu'il est normal dans notre métier de prendre des initiatives pour faire avancer l'enquête. Et si nos recherches à la FAC portent ses fruits, vous en serez bien content, terminais-je, calmement.

Il me regarde, d'abord surpris, puis il se met à rire. Je ne sais pas comment je dois interpréter la situation. Chose ironique, vu mon métier.

-C'est oublié, me souria t-il, se remettant de ses émotions. Mais que cela ne se reproduise plus. La prochaine fois, prévenez moi vous même avant de vous embarquez dans des situations qui peuvent s'avérer à risque. Et vous êtes une vraie tête de mule, ajouta t-il, à ma grande surprise.

Bouche-bée, je le regarde entrer dans l'université. Je me lance à sa suite et me dirige vers la salle de conférence. Il y a un monde fou. Je commence à douter. Va t-on attraper le tueur aujourd'hui ? Analyser tout le monde risque d'être compliqué. Nous nous répartissons dans la salle, histoire de couvrir tout le périmètre. J'allume discrètement mon oreillette et la recouvre de mes cheveux. L'homme que j'ai croisé quelques instants plus tôt, le professeur de droit constitutionnel si mes souvenirs sont bons, s'avance sur l'estrade et commence à faire un discours. Je ne l'écoute déjà plus, scrutant la salle à la recherche d'un suspect. Personne ne semble réellement bouleversé de la mort de ces deux jeunes femmes, sauf un groupe d'une dizaine de personnes. Probablement leurs amis... Pensais-je.

Une autre personne prend place sur l'estrade. Elle est jeune, je dirai 19/20 ans environ. Elle commence à prendre la parole, sa voix entrecoupée de larmes. Je vois Rossi me fixer du regard. Il me fait un petit signe et je tourne la tête dans la direction qu'il m'indique. Un homme d'une quarantaine d'années a des réactions bizarres. A la façon dont il est habillé, j'ai l'impression qu'il s'agit d'un professeur. Il se retourne dans ma direction et me regarde fixement.

Amour compliqué.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant