Note d'auteur : Avant dernier chapitre. Ouah... Ca fait extrêmement bizarre de me dire que c'est la fin. Un chapitre qui signe des retrouvailles définitives entre Derek et Emily. Un chapitre pour adultes mais je ne vous empêcherai pas de le lire (de toute façon, qui respecte mes mises en garde ?). De la guimauve, comme promis, avec une pointe de nostalgie. Le tout écrit en écoutant "I just want you" de Robert Duncan (Je vous invite d'ailleurs à lire tout le chapitre avec cette chanson en boucle encore et encore). Bonne lecture 😘
PDV EMILY.
J'ai chaud. Violemment chaud. Je déglutis difficilement lorsque Derek s'approche de moi, toujours torse nu. Mon bas ventre se contracte violemment tandis qu'il pose sa main brûlante sur ma joue, brûlante elle aussi. Toute ma peau s'enflamme.
- Oui... Murmurais-je, presque in-audiblement.
- Ferme les yeux, murmura t-il à son tour, ses lèvres à quelques centimètres des miennes.Je m'exécute, un frisson parcourant mon échine. Lorsque je sens ses lèvres se poser sur les miennes, j'inspire bruyamment, ce qui le fait doucement rire. Un baiser doux. Suivi d'un autre. Et encore d'un autre. De plus en plus appuyés, de plus en plus sauvages, jusqu'à ce que sa langue s'insinue doucement entre mes lèvres. Nous entamons un ballet sensuel, mes mains venant se poser sur sa nuque tandis qu'il descend les siennes sur mes hanches, me rapprochant un peu plus de lui. Je frisonne mais j'essaye tout de même de prendre sur moi, ne voulant pas que ce moment s'arrête. Et ne voulant pas le décevoir.
- Tu es tellement belle... Murmura t-il à mon oreille, avant d'en mordiller le lobe.
Je pousse un petit cri de plaisir et de surprise mélangés. Je bascule ma tête en arrière, lui offrant un accès beaucoup trop tentant à mon cou. Ses lèvres dérives le long de ma mâchoire avant de se perdre dans mon cou si délicieusement offert. Il suçote légèrement ma peau, laissant à coup sur une marque. Sa marque. Au bout d'un moment qui me semble durer une éternité, sa bouche émigre un peu plus au sud, venant atterrir sur mon épaule droite.
- Derek... On devrait... La chambre...Soupirais-je, incapable d'aligner des paroles cohérentes.
Mais il ne l'entend pas de cette oreille. Il continue sa lente progression, me faisant haleter bruyamment. Je ne suis que sentiments contradictoires. Mon corps le veut mais ma tête me freine. J'en ai envie mais en même temps, j'ai peur.
- Arrête moi si tu en as pas envie Emily, murmura t-il, comme si il avait deviné mes pensées.
- Non ! Grognais-je, plus fortement que je ne l'aurai voulu.Je le sens rire contre ma peau.
- Garde les yeux fermés ! Me réprimanda t-il, gentiment, tandis que j'essaye de voir ce qu'il fait.
Je réprime un petit rire, qui devient rapidement nerveux lorsque je sens ses mains se poser sur le premier bouton de ma chemise.
- Arrête moi tant qu'il est encore temps Emy...
Je m'approche de ses lèvres mais il recule. J'ouvre alors les yeux, surprise.
- Em'...
- Je suis désolé Derek. Terriblement désolé pour tout ce que je t'ai fais. Et là, en ce moment même, tu n'imagine pas à quel point je suis effrayée... et je...Il me prend dans ses bras, sans dire un mot.
- Dis quelque chose.... Le suppliais-je.
Pour tout réponse, il m'embrasse avec force et passion. Pas besoin de paroles, tout l'amour que l'on ressent l'un pour l'autre passe à travers ce baiser. Je frissonne, j'ai chaud, j'ai la tête qui tourne, je vacille, j'ai besoin d'air. Mais je ne veux pas que ça cesse. Je veux ses lèvres, encore et encore sur les miennes, sur ma peau, partout. Nous nous séparons pour mieux se rencontrer à nouveau. Mes boutons s'enlèvent un à un, tandis que mes mains s'accroche au bas du tee-shirt de mon beau brun. Ma chemise échoue dans un coin de la pièce, au même titre que son tee-shirt. Avec une douceur inouïe, il me bascule sur le canapé, venant se positionner sur moi, prenant soin de ne pas m'écraser.
- Ferme les yeux princesse, murmura t-il contre mes lèvres, avant de m'embrasser.
Il quitte ma bouche à regrets avant d'entamer une lente progression. Il s'attarde un moment sur le fin tissu de mon soutien-gorge, me faisant me cambrer, avant de continuer de tracer une ligne invisible de doux baisers humides sur mon ventre. J'arrête de respirer lorsqu'il atteint le bord de mon pantalon. En deux temps trois mouvements, il m'en débarrasse, le faisant rejoindre le reste de nos vêtements jonchant déjà le sol.
- C'est notre dernière soirée en amoureux, souffla t-il, contre ma peau.
Doucement, il remonte jusqu'à mon ventre, embrassant mes cicatrices et ma peau trop distendue à mon goût. Il s'y attarde, déposant tantôt des baisers humides, tantôt des caresses brûlantes. Toutes les barrières sont tombés, toutes les peurs sont abandonnées. Il me fait me sentir désirable, de nouveau femme. Il ne reste que nous et rien d'autre.
- Tu es divinement belle, murmura t-il à nouveau, remontant vers mes lèvres.
- La chambre, maintenant... Grognais-je, tendis qu'il a trouvé mon point faible, au beau milieu de mon cou.Il rit face à ma demande et me porte dans ses bras, tandis que j'enroule mes jambes autour de sa taille. Son regard noir de désir se rive dans le mien, qui doit probablement être son miroir. Il ne me lâche pas du regard jusqu'à ce que nous rentrons dans la chambre. Avec délicatesse, il m'allonge sur le lit et n'a d'autre choix que de venir se coucher sur moi, mes jambes toujours autour de sa taille. Rapidement, les derniers vêtements sont éliminés de l'équation. Plus rien pour nous déranger, plus rien pour nous empêcher de nous aimer. J'ai chaud, j'ai froid, j'ai besoin d'air mais je ne veux pas qu'il me lâche. Je gémis, je jouis, je m'enflamme sous ses caresses expertes, qui me font vibrer au plus profond de moi même. La tête en arrière, rejetée dans les coussins, les doigts agrippés aux draps, je redescends doucement de cette exquise sensation qu'est l'orgasme.
PDV MORGAN.
Je n'en peux plus de cette douce torture. Tout mon être se consume, mon corps entier la réclame. Mes pensées sont obstruées, rapidement mise de côté. J'ai besoin d'elle, c'est tout ce que je sais. Plus jamais rien ni personne ne viendra se mettre en travers de notre chemin. De notre vie à trois.
Elle me rend complètement folle avec ses doigts experts qui coulissent sur ma virilité, ses doigts froids contrastant avec la chaleur brûlante de ma peau. D'un geste, je lui fais arrêter tout mouvement. Elle me regarde, d'abord sans trop comprendre puis lorsqu'elle remarque ma mine crispée, elle sourit. Cette femme ne cessera jamais de m'étonner. Elle m'embrasse avant de se positionner à califourchon sur moi, prenant les devants.- Sure ? Lui demandais-je, tandis qu'elle plane au dessus de moi, débordante de sensualité, de désir et d'amour.
Elle se penche légèrement en avant, de façon à ce que ses lèvres viennent rencontrer les miennes et que sa langue vienne saluer sa jumelle.
- Absolument , souffla t-elle contre mes lèvres.
Elle s'abaisse, doucement, et je viens me fondre en elle. Nous nous arrêtons, une minute, ou peut être bien deux. Nous nous regardons dans les yeux, simplement. Aucune parole, pas besoin. Elle me sourit, et commence alors un ballet de nos deux corps, une symphonie de nos deux voix. Elle gémit tout en se mouvant sur moi et je halète face à tant de beauté. Sans la prévenir, je la fais glisser sous moi, et elle laisse échapper un petit rire cristallin. Je caresse son doux visage et elle m'embrasse, tendrement. Je me mets à entamer un va et vient à l'intérieur d'elle, ses jambes entourant mon bassin. Et rapidement, c'est l'apothéose. Elle crie, gémit, hurle mon nom, explose en un million de petits morceaux sous moi. Rapidement, je la rejoins et lui cris mon amour, grognant sans aucune retenue. Lorsque j'essaye de me retirer, elle me retient avec ses jambes, haletante, cambrée, incapable de me parler. Je la sens encore se contracter autour de moi et je ris doucement, tout en lui caressant son visage, balayant ses mèches rebelles. Je l'embrasse amoureusement avant qu'elle ne se décide à relâcher la pression de ses jambes, me permettant de m'évader de cette douce prison.
C'est épuisé que je remonte la couverture sur nos deux corps nus. Deux corps en sueur, deux corps amoureux, deux corps qui n'ont pas fini de se raconter des choses. C'est en pensant à demain que nous nous endormons, entrelacés._________________
Emily : "La fin d'une histoire est aussi le commencement d'une autre. La seule chose, c'est qu'on l'ignore à ce moment-là."
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Amour compliqué.
FanfictionUne fanfiction sur Esprits Criminels. Avant toutes choses, les personnages ne m'appartiennent pas. Cette fanfiction sera centrée sur Emily et Morgan. Mais toute l'équipe sera quand même présente. Alors amour ou simple amitié ? Ne faites pas attent...