C h a p i t r e 8 : Blurry

4.9K 613 358
                                    






숨이 차오르고
뒤틀린 현실에 감는 매일
울리는 비극의 오르골
But 죄를 벗기엔
그걸 잊는 당최 포기가 안돼
입술이 너무 달콤했기에

My breath is getting shorter
I close my eyes every night from twisted reality
The music box of tragedy echoes
But in order to be free from this crime
It's impossible to forget and give up
Because those lips were too sweet



My breath is getting shorterI close my eyes every night from twisted realityThe music box of tragedy echoesBut in order to be free from this crimeIt's impossible to forget and give upBecause those lips were too sweet

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.










• •







J'étais sagement assis sur le canapé à la droite de Taehyung alors que Namjoon s'affairait à nous préparer à manger dans la cuisine. J'avais la bizarre impression qu'ainsi il nous observait de loin, nous surveillait. J'étais terriblement crispé, la présence de mon ami à mes côtés en était la principal raison. J'avais eu une rude après-midi pleine de haut et de bas avec pour première cause nul autre que lui-même, alors qu'il n'avait même pas été présent.

"Pars avant qu'il ne revienne" avait dit Jimin hein ?

Si seulement il me voyait, il me crierait dessus. Pourquoi d'ailleurs ? Seul lui le sait.

Voulant confirmer mes déductions je me retournais brusquement, prenant en flagrant délit Namjoon qui tourna violemment le regard vers son plat en cours de préparation.

Il n'était vraiment pas discret.

"Tu as besoin d'aide Hyung ? Feignis-je en tentant de m'échapper de cette situation inconfortable.

-Nan merci Kook, je me débrouille, me répondit Namjoon un brin tendu dans ses gestes.

-C'est un miracle que tu n'aies encore rien cassé, rit Taehyung à mes cotés.

-C'est vrai" approuva Namjoon en un sourire crispé.

Je me retournai donc comme si de rien n'était et regardais distraitement, sans réellement voir, la télévision où passait un jeu télévisé. Le blond prit la télécommande et changea de chaîne, un drama apparent à l'écran. Je ne suivais toujours pas les images qui défilaient devant mes yeux, la voix grave et suave à mes côtés me fit sortir de mes rêvasseries.

"Alors Jungkook, tu te plais à Seoul ? Me demanda Taehyung en braquant son regard troublant dans mes yeux intimidés.

-J'ai appris à me faire à la grande ville, répondis-je en un petit sourire timide.

-Tu m'as beaucoup manqué tu sais ! S'exclama-t-il en tapotant ma cuisse de sa grande main.

-Toi aussi Hyung tu m'a manqué" avouai-je sincèrement en détournant le regard. Bien trop troublé par ses pupilles qui ne me lâchaient plus.

Je détournais le regard jusqu'à ce que mon attention soit attiré par autre chose que ses beaux yeux, et je fus captivé par sa grande main logée sur le milieu de ma cuisse. Elle faisait presque toute sa largeur, le bout de ses doigts posés vers l'intérieur de ma jambe. Ses phalanges étaient longues et fines, on pouvait deviner le contour de ses os. C'était assez fascinant le fait que même sa main était belle.

Il se rendit compte de ma soudaine captivation pour son membre et la bougea, mais pas comme je le pensais. Il la remontait dangereusement vers le haut, appuyant sa prise beaucoup plus fermement. Seulement vêtu d'un slim au tissu assez fin et collant à la peau, je pouvais nettement sentir son contact contre ma jambe, appuyant le sentiment étrange au creux de mon ventre. Sa paume était si chaude, je papillonnais des paupières à plusieurs reprises puis je tournais la tête vers lui, les yeux écarquillés et l'expression désemparée peinte sur le visage.

À quoi jouait-il ?!

Il ne me regardait pas, ses yeux ancrés sur la télévision, comme si rien de spécial ne se passait. Il feignait la normalité, et ça ne pus qui me frustrer. Je tournais la tête vers Namjoon qui pour une fois ne nous prêtait pas attention, mais lorsque le blond cendré remarqua mon mouvement, il raffermit sa poigne autour de ma chair, m'intimant de ne serait-ce qu'élever la voix

Je déglutis péniblement, paniqué et outré par l'approche qu'avait mon ami. Sa main remontait toujours, lentement mais sûrement. Je fus la chose la plus raisonnable, j'appuyais ma main moite contre la sienne afin qu'elle arrête sa course. Il ne s'en préoccupa point, continuant d'une force que je ne le connaissais pas. J'eus un coup de chaud lorsque sa main s'agrippa à mon entrejambe, je transpirais littéralement et mon coeur ne se faisait que plus brillant dans sa cage osseuse.

Mes joues étaient rouges, ma respiration saccadée et mes pupilles dilatées. L'adrénaline. J'avais toujours ma main contre la sienne sauf que je n'y mettais plus aucune pression, je la retirais donc vivement avec embarras, ne voulant participer plus que voulu à cet échange des plus incongrus.

Un mouvement, un simple mouvement du pouce et je poussai un soupir déplacé de plaisir qui m'échappa contre mon gré. Je le vis esquisser un sourire au coin de l'oeil. Vu ainsi, nous pourrions croire qu'il était amusé par le drama visionné mais ce qu'il faisait n'avait rien d'innocent.

Il enchaîna par un nouveau mouvement mais cette fois ci plus appuyé et plus lent qui me fit serrer fortement le coussin à porté entre mes doigts ainsi que mes dents entres elles. Voyant mon manque de réaction il malaxa mon membre qui grossissait à vue d'oeil, se sentant soudainement à l'étroit dans mes couches de tissus, gorgée de sang et de plaisir. Voilà trop longtemps qu'on ne m'avait pas touché et mon coeur me le faisait savoir. Je ne le voulais pas, vraiment, je ne voulais que détaler de la maison en criant à la débauche mais je roulai du bassin, en redemandant plus.

      Mon corps se languissait de ses gestes lents et franchement sexuels, pas mon esprit, et c'était une vraie torture mentale que d'être trahi par nul autre que soit même. Mon esprit était embrumé, couvert d'un voile de désir charnel. Je n'arrivais plus à placer deux phrases de suite cohérentes. Je ne comprenais plus que c'était déplacé, mauvais ce que nous faisions. Je n'étais plus maître de moi même. Le blond cendré n'était là que depuis quelques heures et il me faisait déjà perdre la tête. Son sourire s'étira en une expression victorieuse. Il avait eu ce qu'il voulait, il retira donc sa main. Moi, je n'étais pas satisfait, mon érection à son apogée, je rattrapai sa main et la reposais sur la bosse énorme recouverte par mon vêtement épousant mes formes serrés dans ce tissus.

Surpris par mon insolence, il osa un regard vers moi, moi les joues rouges et les dents triturant ma lèvre inférieur de frustration. Je le fixai à mon tour du regard, sans pudeur, pris de la folie des hormones.

Il avait les pupilles dilatées et son regard passai de mon érection à moi. Il fit donc ce que je lui suppliai mentalement, il bougea enfin de la main, une lueur lubrique dans les yeux. Il avait l'air d'apprécier sa vue, d'aimer me faire réagir ainsi, d'être la raison de mes soupirs retenus. C'était très frustrant, il me touchait sans réellement pouvoir assouvir mon plaisir, et moi je ne pouvais qu'attendre sans bouger au risque de paraître suspect.

Ne pouvant plus tenir, je sautais sur mes deux pieds, le faisant reculer de surprise, et je courus jusqu'aux toilettes de l'étage, me libérer enfin de mon érection qui se faisait de plus en plus douloureuse.

Sink                .Taekook.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant