T o m e II C h a p i t r e 3 0 : Bandage

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Smiling but we are close to tears.



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C'était bien la première fois que je mettais le pas dans le bel appartement de Jay, et je ne feignais ma surprise quant à la modestie des lieux. C'était tout bonnement impressionnant la beauté mais simplicité du salon, et je ne doutais que c'était semblable pour les autres pièces. Nous étions dans un quartier tranquille et loin d'être déstiné auxs gens franchement aisés, alors que Dieu sait le salaire mensuel de Jay. Bien évidemment, les meubles étaient de qualité et les quelques tableaux et croquis accrochés au mur de façon finement artistique étaient tous magnifique. Cette touche d'art et de personnalité rendait cet appartement impeccablement propre, cosy et chaleureux. Les couleurs dominantes étaient le noir et le pourpre, dispatchés de façon harmonieuse, Jay avait définitivement le sens de l'art et de la décoration.

Je ne pris pas plus de temps à admirer l'appartement, traînant le poids lourd appuyé à mes épaules dans la direction vers laquelle il me guidait d'un bras moue et peu énergétique. Désormais dans sa demeure, il se laissait complètement aller contre moi, épuisé de toute ses forces. J'ouvris la porte de la salle de bain en ne prenant pas plus de temps que le salon pour observer les lieux, apportant le corps à mes côtés jusqu'à la cuvette des toilettes que je rabattis afin qu'il s'y assoit. Ainsi avachi, la tête en arrière et les yeux clos, les jambes écartées et ses bras le longs de ses hanches, il me laissa chercher de moi même la trousse à pharmacie sans ne serait-ce que m'indiquer si elle était bien dans la pièce. Je trifouillais dans chaque placard, entre chaque rouleau de papier toilette neuf, jusqu'à remarquer cette petite trousse d'un blanc hospitalier, caché entre deux bains de bouche rangés dans le placard en dessous de l'énorme évier en pierre chiquement noir.

Affrontant le corps ensanglanté immobile du tatoueur qui n'avait pas l'air de vouloir bouger, la trousse froissée entre mes doigts crispés, mon autre mains faisant des gestes inexactes afin de me relaxer inconsciemment, je dansais d'un pied à l'autre, sans savoir si je devais lui demander de se pencher afin de pouvoir soigner correctement son visage cabossé et boursouflé. Sa respiration se faisait lourde et erratique, je pensai donc qu'il s'était endormi, j'osais m'avancer entre ses jambes, posant un genoux sur le rabat de la cuvette, entre ses cuisses, sortant de la petite trousse que j'avais disposée sur l'évier, du désinfectant et des compresses.

J'humidifiais les morceaux de cotons rectangulaire d'alcool avant de les avancer avec timidité jusqu'à lui, sursautant en me rendant compte de son regard déjà lourdement posé sur moi de manière observatrice et calculateur. Je déglutissais péniblement avant d'essuyer ses joues ensanglantées ainsi que le contour de ses yeux boursouflés. Il me laissa faire mon travail sans piper mot, le regard simplement franchement posé sur mon visage, sans se cacher qu'il m'observait avec ferveur. Ses yeux immobiles me mettaient foncièrement mal à l'aise mais je n'osais me plaindre, ne voulant brusquer le silence de l'appartement entier.

Sink                .Taekook.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant