"Pars avant qu'il ne revienne ! S'exclama Jimin affolé, me poussant vers la porte.
-Mais que qui ne revienne ?! Je criais inquiet.
-Tae...Taehyung !".
Lorsque Jungkook retourne dans sa ville natale afin de retrouver ses amis de toujours, mai...
Isn't it strange ? There are so many people out there who secretly love someone. And there are so many people out there who have no idea that someone secretly loves them.
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Le temps d'assimilation et le choc passer, je refermais enfin ma bouche alors entrebâillée et ne fit aucune remarque, espérant qu'elle n'avait pas eu le temps de voir l'effroi et l'horreur que mon expression facial avait pris. Je n'étais pas censé connaître Sehun. Je n'étais pas censé savoir qu'il était un petit con riche qui était en tête d'une grande affaire, trop grande affaire pour ma petite vie lambda de bientôt-lycéen. Plus le temps passait et plus je m'affairais à croire qu'il n'était vraiment qu'une saleté sans valeur ni moral, comme m'avait prévenu Jaebum avenant.
"Reprends ton dessin", m'ordonna-t-elle en voulant terminer enfin cette discussion qui s'allongeait beaucoup trop pour elle.
Elle était à bout de son quota de révélation et d'explication sur sa vie passée et présente. Elle avait dit être hospitalisée et retenue contre son gré, et j'imagine très bien Zico la garder ici afin de la protéger d'une arrivée fortuite de son petit-copain. Je comprends enfin son départ pour la capital et pourquoi cette mélancolie lorsque nous buvions ensemble, où plutôt lorsqu'elle vidait ses réserves d'alcool alors que je tentais de l'empêcher de commettre un coma éthylique. Elle n'avait pas eu la vie facile, et elle était partie. Ça avait été mieux ainsi, mais même deux ans après, le mal de l'amour la rongeait toujours. Je ne pouvais changer cela, je n'en avais la possibilité. Sa vie était déjà tracée, elle allait partir seule à Seoul et gagner sa vie dans les petits bars de la ville, chantant sa mélancolie et sa tristesse comme la tristement belle artiste qu'elle était.
Je me tus avec docilité et surtout car je n'avais rien à dire, les mots m'échappaient, mon esprit était vide. Rien que des sentiments sans noms, des sensations qui faisaient battre douloureusement mon cœur et qui titillait l'humidité de mes yeux.
"Et toi, c'est quoi ton histoire ? reprit finalement Su-Jin, elle aussi laissant libre court à sa curiosité.
-Mon histoire ? fit-je surpris en relevant la tête de mon papier taché de traits charbonneux, me rappelant brusquement de tout ce qui m'était arrivé jusque là.
-Tu dois bien avoir une histoire, tout le monde en a une. Tout le monde en est une aussi, conclut-elle en faisant une légère moue de ses lèvres fines, satisfaite de sa tournure de phrase poétique.
-Mon histoire..." marmonnais-je en fronçant des sourcils, réfléchissant à ce que je pourrais lui avouer après sa grosse confession.
Qu'importe ce que j'allais dire, ça allait paraître bien palot à côté de ses secrets. Mais après tout, ce n'était pas un concours et je n'allais jamais l'envier d'avoir vécu dans sa dramatique histoire d'amour. Finalement, elle ne ressemblait peut-être pas à ces héroïnes de roman avec quatre gosses dans une villa à la fin du livre, mais elle était beaucoup plus belle et réaliste. La vie est une merde et ça serait sympa que quelqu'un écrive enfin dessus dans un roman pour adolescent.
