T o m e II C h a p i t r e 1 2 : He was a bad guy

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Secrets I have held in my heart are harder to hide then I Thought





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« N'allons pas dans les détails, apposa-t-elle premièrement, sûrement trop bouleversée et pressée par son humeur qui refusait cette discussion. Je suis tombée amoureuse d'un mauvais gars, on dirait le cliché d'un mauvais roman où le bad boy tombe éperdument pour la fille lambda lors duquel ils finissent avec quatre gosses dans une villa mais c'est absolument le contraire. J'étais pas conne non plus à l'époque, et j'étais sur mes gardes avec lui parce-que j'étais consciente qu'il était pas quelqu'un de facile. Mais je suis tombé amoureuse d'un homme gentil et doux, protecteur mais maladivement jaloux. »

Ces yeux étaient plongés dans un passé beau et floral, regretté et surtout inaccessible. Elle avait l'air plongé dans ce qu'elle avait été, ce qu'elle avait aimé, et la voir ainsi, peinte de cet air mélancolique mais si beau me faisait sentir un sentiment indescriptible de tristesse. C'était admirer un tableau magnifique en sachant que derrière  l'artiste n'avait pas eu la vie facile. Su-Jin était un Van Gogh. Magnifique mais poignant lorsqu'on prend le temps d'observer.

« Il a commencé à me faire des crises de jalousie, petit à petit. Au début je trouvais ça mignon, avoua-t-elle en riant ironiquement, après tout, ne dit-on pas que la jalousie est signe d'amour ? Il m'aimait surement trop. Car il était maladivement jaloux de tout, du moindre être humain que je côtoyais, que j'effleurais. Il était capable de me faire une crise pour une discussion trop longue avec le livreur. C'est stupide, mais ce n'était que le début. »

Elle prit une seconde longue et profonde goulée d'oxygène, se caressant le bras avec réconfort, ayant l'air de redouter le reste de la conversation. Moi même je l'appréhendais, et puis cette jalousie maladive, j'avais l'impression de la retrouver chez Taehyung. Il n'était peut-être pas aussi obséder par cela que l'homme dont parlait Su-Jin, mais je ne pus empêcher mon esprit d'y faire référence. Mais c'était une histoire passée, car Taehyung n'était pas comme ça, pas encore.

« Il m'a giflée un jour, une simple gifle, un peu méchante mais c'était ses nerfs qui avaient lâché, expliqua-t-elle avec lenteur, ses lèvres recrachant un gout amère de pardon. Je l'ai pardonné, je le faisais toujours. Il m'avait balbutié quelques phrases, acheté une tonne de fleurs et c'était oublié. Je l'avais excusé, car il était ainsi, les nerfs constamment à vif et très à fleur de peau lorsqu'il était de mauvais humeur. Et bien évidemment, les gifles se sont transformées en coup de poing, et les tonnes de fleur en simples cartes d'excuses, pour ne devenir que des pittoresques sms. »

J'entendis son histoire, les oreilles aux aguets et les sens aux affuts, tentant d'écouter avec professionnalisme afin de ne pas me faire porter par la vague de sentiment que sa voix tremblotante évoquait dans mon coeur froissé et emphatique. Un reniflement trahit le début de pluie qui coulait sur ses pommettes rougis par l'émotion.

« Je lui ai toujours tout pardonné, car je l'aimais, et je pensais qu'il m'aimait aussi. L'amour, une vraie connerie, rit-il sans joie. Il me privait du peu de vie privé qu'il m'avait laissé, plus inquisiteur qu'un membre de la CIA. Je ne vivais plus, et je l'acceptais parce-que c'était l'amour. Je le voyais ainsi : il m'aimait. Mon ami Zico a bien évidemment essayé de me faire ouvrir les yeux sur la gravité de la situation dans laquelle je vivais, j'étais stupide et amoureuse et j'ai nié aveuglement toutes les vérités qu'il m'avouait avec honnêteté. Puis je l'ai vu baiser une autre, et ça m'a frappé sur ma bêtise. Je n'ai plus été la gentille copine qui baisse la tête docilement, et il n'a pas apprécié. Tu le crois ça ? Il était en tord et je me faisais battre, conclut-elle en riant lourdement avec sarcasme. Et me voilà aujourd'hui dans ce stupide hopital qui pense pouvoir régler mes problèmes de « femme battue ».

-Et maintenant... commençais-je avec hésitation alors que Su-jin effaçait rageusement les traces de sa tristesse de ses poings furieux sur ses yeux humides. Tu l'aimes toujours ? »

Elle se figea à ma question inquisitrice et détourna son regard posé sur les arbres pour le ciel dégagé d'un magnifiquement bleu saturé. Elle soupira en un sourire ironique et me scruta enfin, me considérant plus qu'un public, mais comme un vieil ami.

« Là est toute la complexité de l'amour, je l'aime encore malgré moi et s'il devait débarquer dans l'instant je redeviendrais sûrement la stupide soumise que je suis devenue à ses côtés, admit-elle dépité mais honnête. Aimer c'est plus qu'une complicité belle et gracieuse, c'est aussi devenir faible face à celui qu'on aime. Et lorsque cette personne n'est pas quelqu'un de bien, celui qui devient faible se fait détruire par l'amour de l'autre. Fais attention à qui tu apprécies Jungkookie, fais vraiment attention. » conseilla-t-elle finalement en me caressant tendrement les cheveux d'un secouant amical de la main sur mon cuir chevelu.







« Sehun n'était pas quelqu'un de bien » murmura-t-elle dans un soupir contrit et regretté.






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_Hier j'étais occupée toute la journée par des invités puis j'ai passé la soirée avec ma soeur dehors donc j'ai pu écrire que lorsqu'elle est partie se coucher. Néanmoins j'étais insatisfaite du chapitre et ne voulais pas le publier de suite donc le voilà, hier j'avais la flemme de le relire._

Sink                .Taekook.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant