C h a p i t r e 6 8 : Aversion

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세상이 아프게 속여도
내가 감쌀게

Even if the world hurts you and deceives you
I'll embrace you













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Le silence accueillit ses aveux macabres.

Nous étions, ou plutôt j'étais de marbre. N'étant pas plus surpris que ça, sachant très bien que Seokjin n'avait pu mentir dans son journal. Bien que les entendre de sa propre bouche, de sa propre voix, de sa propre tonalité, rendaient les faits si vrais. Si réels. Je ne faisais que scruter les airs sombres des autres. Car c'était la seule chose que je me permettais. J'avais assez ressenti durant ces derniers jours, ces dernières heures. Je ne voulais pas, tout de suite, là, refaire une crise lors duquel mes émotions reprendraient le dessus. Alors mon seul moyen de ne pas me concentrer sur mes sentiments, était de me concentrer sur celui des autres.

Yoongi, de son côté, avait l'air titillé par quelque chose, fronçant péniblement des sourcils comme si son esprit était happé par une remarque dérangeante et parasite. Il avait l'air en grande réflexion, donnant l'air de vouloir résoudre des dizaines d'équations simultanément dans son esprit.

Namjoon avait l'air perturbé, hésitant, comme étant dérangé par quelque chose... Lui aussi gardait une expression montrant clairement son désarroi et son moment d'attention sur ses propres pensées. Il était penchant en avant sur ses genoux, son front appuyé contre ses poings liés. Il avait l'air de prier, mais Namjoon et Dieu, c'était une grande histoire pleine de conflits et de tragédie. Son front était barré de ridules d'intense réflexion tout comme aux coins de ses yeux fortement plissés.

Et puis Taehyung avait l'air étrangement anxieux, nerveux, trépignant des pieds sur lui-même, ses genoux sautillant d'un rythme irrégulier alors que ses regard passaient d'un visage à un autre sans jamais s'arrêter fixement. Pourtant, il n'avait pas l'air décidé à se tourner vers moi, ce qui était plus qu'étrange. Ses caresses dans le creux de mon dos s'étaient arrêtés pour être remplacé par le vide froid de ma chemise. Je ne pouvais voir de là que ses traits tirés par l'inquiétude et le doute, la fatigue et le manque de sommeil évident. Même ainsi, je le trouvais beau, et je commençais à sérieusement penser que j'avais un grain face à ce constat. Comment pouvais-je trouver magnifiquement statique et artistique le visage d'un tueur, d'un bourreau, mais surtout de mon meilleur ami ? Mes doutes sur moi-même s'immisçaient lentement mais sûrement dans les coins meurtris de mon cœur, par nul autre que celui qui me le meurtrissait.


Sink                .Taekook.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant