T o m e II C h a p i t r e 1 8 : Absurde Spontané

2.4K 322 241
                                    
















My heart ache because of you.















▲ ▲



▲▲   ▲

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.






▲ ▲












"Je... mumurais-je tout d'abord d'une voix tremblotante avant de me racler la gorge et de prendre une grande goulée d'air et de courage. Je ne te demanderais pas d'oublier ce que je viens de faire... Je ne te demanderais pas de me pardonner et je ne te dirai pas que c'était une erreur, car ce n'en était pas une. Je voudrais juste... Je voudrais juste que tu ne me détestes pas ? questionnais-je presque, sans oser regarder l'expression facial qu'il arborait sur le moment. Et si tu ne veux plus me parler je comprendrais mais... ne me déteste pas pour ce que je viens de faire..."

Je n'avais réussi à contrôler l'émotion qui me prenait à la fin de mon petit discours, les larmes et la tristesse trônaient sur mon visage dépité mais résigné et la seule chose que je sus éviter étaient les sanglots qui menaçaient de s'échapper du fond de ma gorge. Ils y régnaient comme une mauvaise toux ou hoquet incontrôlable, on ne peut y échapper que lorsque son bon vouloir le permet. Mes mains écrasaient mon short en le froissant, elle s'y affairaient afin d'éviter les tremblements qui prenaient mes membres, sûrement perceptibles.

Le silence qu'il laissait demeurer dans ma chambre me tuait de l'intérieur, je ne savais comment l'interpréter. Était-il toujours sous le choque ? Sous l'effarement du moment ? Son silence devait-il signifier son accord ? Il ne m'adressera plus la parole mais ne me détestera pas non plus ? Finalement je ne sais pas si c'était une bonne quémande, car je mourrai avant la fin de l'été s'il arrêtait de me côtoyer. J'avais toujours vécu à ses côtés, j'avais toujours vécu de sa bonne humeur et de sa tendresse à mon égard, son traitement spécial en ma faveur, car j'étais son meilleur ami. Mais malheureusement ma faim de son amour était insatiable et j'avais tout détruit pour cela. Pour quoi finalement ? Un misérable baiser forcé. Quelle absurdité. J'étais absurdement spontané.

"Dis...Dis moi quelque chose..." Je t'en prie, suppliais-je en fermant les yeux, faisant couler un peu plus de pluie sur mes pommettes rouges.

Je sentis comme une chaleur, une aura m'englober et une respiration chaude frappant l'épiderme de mon visage me fit sursauter et tourner les yeux vers le visage si prêt de mon meilleur ami. Il était penché à l'extrême sur moi en se tenant sur ses bras et le regard profond qu'il m'échangeait me fit rougir d'embarras. Il était si prêt de moi, un seul mouvement aurait pu enclencher un second baiser, mais cette fois-ci je ne tentais rien. Car j'avais déjà beaucoup trop tenté. Je ne comprenais définitivement pourquoi cette proximité et pourquoi ce regard, mais en tout cas mon cerveau ne marchait plus et qu'importe l'évidence de la situation, je ne l'aurais compris sans des actes explicites.

Sink                .Taekook.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant