"Pars avant qu'il ne revienne ! S'exclama Jimin affolé, me poussant vers la porte.
-Mais que qui ne revienne ?! Je criais inquiet.
-Tae...Taehyung !".
Lorsque Jungkook retourne dans sa ville natale afin de retrouver ses amis de toujours, mai...
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"Me repousser est inutile, blesse moi, frappe moi, tue moi, je reviendrais toujours à tes côtés, dis-je la voix prise de trémolo en m'accrochant à lui telle une bouée. Tu ne peux pas me rendre dépendant de toi puis me rejeter ainsi, plains-je les yeux larmoyantes.
-Mais tu ne peux pas m'aimer Jungkook, personne ne le doit, souffla-t-il faiblement, ignorant mon regard plein de suppliques.
-Laisse moi être ton exception, laisse moi rester à tes côtés", murmurais-je en tentant de ramener son visage vers moi afin de rencontrer nos regards qui représentaient tout deux notre mal désespoir intérieur.
Il abdiqua de poser ses yeux couleur chagrin sur mes joues pivoines et les larmes qui menaçaient de s'écraser sur mes pommettes, place qu'elles avaient bien trop prises ces derniers jours. Je vins poser un baiser volatile sur ses lèvres pincées, un premier, puis un deuxième, puis un troisième, ainsi de suite. Venant picorer ses chairs rosées, soupirant entre deux baisers une supplique de plus.
S'il te plait, murmurais-je.
Aime moi, criaient mes lèvres.
En manque de contact et quémandant plus, il finit par abdiquer en attrapant ma nuque pour approfondir notre toucher, venant claquer nos dents entre elles alors qu'il suçotait ma lèvre inférieur dans un léger gémissement érotique alors que je fus soudainement à bout de souffle. Je laissai mes mains couler le long de ses hanches, venant attraper presque désespérément son chandail d'une main ferme. Je collai mon bassin au sien en nous faisant lâcher une plainte de plaisir dont il ne s'attendit pas. Je donnais un lascif et sensuel coup de hanche contre ses parties, faisant gémir ses lèvres fermement collées au mienne, nos entrejambes gonflant dans nos jeans serrés en une douleur plaisante.
Il finit par affaiblir sa pression sur ma nuque en remontant ses doigts fins dans ma chevelure ébouriffée, reculant avec lenteur ses lèvres des miennes, me contemplant d'un air émerveillé. Je rougissais face à cette admiration qu'il avait l'air de donner à mon visage tordu de plaisir, mes lèvres se levant généreusement pour former un sourire lumineux qu'il détailla pendant un vif instant de son regard pénétrant.
"Nous devrions nous arrêter là, ou je ne pourrais plus répondre de mes actes", murmura-t-il d'une voix plus rauque qu'à la normale, ayant un sourire en coin coquin qui me donna soudainement chaud alors que ses yeux criaient à la luxure.
Je repris soudainement conscience de l'endroit où nous nous trouvions, étant mal à l'aise de mon comportement plus que irrespectueux. Il rit gravement, ses yeux se plissant adorablement en deux croissants brillants d'amusement. Il me prit la main, croisant nos doigts entre eux afin de me tirer vers la sortie de cette endroit qui me plongeait de plus en plus dans l'embarras au fur et à mesure que les secondes passaient.
C'est en sortant du lieu que je me découvris brusquement éreinté et vidé d'énergie. Notre échange ainsi que nos discussion laborieuses et graves m'avaient fatigué à outrance et nous prîmes donc le bus, nous faufilant entre les passagers afin d'atteindre des places inoccupées. Je laissai nonchalamment dodeliner ma tête contre son épaule, nos deux regards dirigés vers le paysage défilant. Scrutant du coin de l'œil son visage indifférent, je me demandais avec une grande curiosité la raison de ces pensées profondes, un froncement de sourcil dérangeant parfois son expression calme et posée.
Je finis par somnoler contre sa douce chaleur et son musque m'enveloppant dans un cocon de bien être et de confort, il tapota gentiment ma cuisse, me réveillant d'une douceur qui fit chauffer mon cœur. Nous sortîmes bien vite du bus bien que mes jambes se faisaient endolories et ma bouche pâteuse, tout comme mes yeux qui peinaient à rester ouverts, comme si mes paupières pesaient une tonne.
Il m'attrapa par la main lorsque les portes s'ouvrirent en coulissant sur les côtés, le vent vint caresser doucement mes joues comme un second réveil et mes sens s'éveillèrent réellement. Nous marchâmes d'un pas lent, et agité par ma lenteur et son impatience grandissante, il finit par s'accroupir face à moi, tapotant implicitement son dos afin que j'y grimpe. Je le remerciais du bout des lèvres, un sourire léger s'y accrochant alors que je m'agrippais à ses hanches tout comme lui à mes cuisses alors qu'il se leva avec lenteur et attention. Je me laissais porter jusqu'à son appartement, somnolant à nouveau, bercé par sa marche lente et la rythme de sa respiration à laquelle je me calquais, l'oreille posée sur sa nuque à l'aguet de ses battements de cœur et de son souffle qui étaient pour moi une si belle mélodie.
"Tiens toi bien", ordonna-t-il en lâchant mes cuisses alors que je m'accrochais tel un koala à sa taille pendant qu'il sortait de sa poche sa clé et qu'il l'introduit dans la porte d'entrée avec habitude.
Il reprit très vite mes jambes et referma la porte d'un coup de pied négligé, ne fermant pas à clé derrière nous. De toute façon, qui allait essayer de s'introduire dans cet appartement qui était le contraire d'attrayant ? Il me posa avec difficulté sur le matelas, contrastant avec le confort que m'avait procuré son dos pourtant je m'endormis bien vite à nouveau et la dernière chose entendue fut le bruit de la porte ainsi que ses pas s'éloignant de moi. Il n'avait pas hésité avant de me laisser ainsi et était parti je ne sais où s'en revenir pendant des heures, me laissant me reposer sur son lit de fortune, inconscient et insouciant.
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_L'intérêt dans ce chapitre frôle le nul, c'est terrible._
