T o m e II C h a p i t r e 2 9 : Secours Inopiné

2.2K 299 57
                                    



••     •

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.



• •

••     •

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.


• •





J'agitais mes jambes en plusieurs moulinets mécaniques, les muscles de mes cuisses et mes abdominaux se contractant par l'effort alors que j'étais allongé sur la table de mon médecin traitant. J'étais enfin libéré de ce plâtre lourd et encombrant et mon premier réflexe avait été de travailler mes muscles. Mon tibias était encore endolori, tout comme ma cheville, et sous les conseils de mon médecin, je ne devais surmener ma jambe et me reposer le plus possible. La sensation était assez étrange, je ressentais bien qu'une des jambes était légèrement plus ferme et fonctionnelle que l'autre, je ressentais presque la différence de masse musculaire sous le touché de mes doigts légers. C'était comme une renaissance, j'étais désormais apte à bouger comme bon me semblait. Je n'étais plus un boulet accroché à la cheville de mes hyungs avenants et inquiets, constamment à mon chevet au moindre de mes pas.

Ironique.

Ils s'inquiètent pour celui qui est censé les sauver alors qu'eux mêmes sont dans une mauvaise posture.

Sortis du petit immeuble après avoir payé ma consultation de la poche de Seokjin hyung, je profitais de mes deux membres inférieurs afin de me balader dans la ville tranquille sous cette chaleur largement plus douce que les jours de canicules précédents. J'avais assuré à Namjoon qu'il pouvait partir à son travail après m'avoir déposé, prétextant vouloir profiter d'un peu de temps seul, à reprendre le commande de mon corps tout en profitant de la nature de notre ville. J'avais besoin de me dépenser un minimum, user de mes jambes afin de m'y réhabitué et surtout de profiter de cette équilibre constante. Ne pas vivre avec un poids lourd accroché à la jambe et une énorme béquille dans le bras était vraiment libérateur. Mon épaule commençait d'ailleurs à se froisser, à force d'être constamment en hauteur et usée pour appuyer tout mon poids sur une seule jambe.

Je marchais dans des allées douteuses et des ruelles sombres que je connaissais bien, me faufilant entre deux poubelles, entre deux ombres, deux odeurs nauséabondes afin de déboucher vers cette route peu fréquentable parsemée de bar et de bâtisses peu recommandables. Ce que je faisais était très risqué, et peu réfléchis, mais j'avais besoin de venir, de revenir ici. De les revoir. Eux, la preuve de ce que j'avais un jour pu vivre.

Sink                .Taekook.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant