Vampire : Vengeance dans l'âme TOME 2

Chapitre 34

La pluie s'abattait soudainement sur nous, et le sol commença à être fusillé par des rafales de pluies. L'homme, surpris, détourna son attention. J'en profitais donc pour essayer de m'échapper, mais il m'aperçus et empoigna mon bras.
Il me plaqua fermement contre le mur de l'immeuble le plus proche, mon dos percuta violemment la paroi et je lâchais une plainte.

Il commença à me donner un coup dans les cottes. Puis deux, puis trois..
Je m'écroulais alors lamentablement sur le sol, mouillé.

-«  Tu vois, c'est bien mieux quand tu fermes ta jolie gueule. » ria t'il.

Il me releva et donna un coup de poing puissant, dans mon ventre. Ne tenant plus, je me rallongeais à terre. Il allait vraiment me tuer ? Tout sa parce que je n'avais pas regardée ou j'allais ? Et pourtant, je m'étais excusée. Enfin, j'avais essayée, avant de me prendre une immense claque. L'envie d'utiliser mes pouvoirs se présenta.
Mais c'était un homme, un humain. Si cela avait été un vampire, un monstre..tout cela aurait été plus simple.

Enfin, il est un monstre. Mais ma haine envers les vampires n'est pas la même qu'avec les humains, que je protège. Même s'il mériterait que je lui en mette une.
Mais l'agresser en public avec des pouvoirs serait beaucoup trop risqué. Il pourrait dévoiler notre existence. Il faut que je trouve un moyen de guérir, et plus vite que ça.

Moi :-«  Vous.. vous allez me tuer, parce que je vous ai persécuté avant de m'excuser ? »

-«  Fallait regarder où vous allez. Cela vous servira de leçon. »

Je reçu un autre coup, et j'essayais de penser à autre chose qu'à la douleur de mes cottes, lorsque je contractais mes muscles, prêts à recevoir un autre coup.
Je n'allais plus pouvoir me retenir.

Moi :-«  Si vous ne partez pas maintenant, vous allez le regretter. En plus, je pourrais très bien dire que c'est de votre faute. »

Il rigola.

-«  C'est cela. Mais je serais surpris de savoir votre mot d'excuse. Allez s'y...»

Moi :-«  Si vous aviez regardé où vous allez, je ne vous aurez pas cogné. Alors, c'est aussi de votre faute. Je vous conseille de partir, avant qu'il ne soit trop tard. »

-«  Ah oui ? Pourtant, personne n'est là. Et puis on est bien, ici, non ? Dans l'état où tu es de toute façon, je ne pense pas que tu puisses t'en sortir, très chère. »

La colère s'accumulait avec ma douleur, me faisant guérir plus vite. Ça marchait.

Moi :-«  Vous en êtes bien sûr ? Parce que moi aussi, je serais surprise de savoir comment vous allez vous en sortir ? » dis-je en me relevant.

L'homme, surpris par ma capacité à me relever, recula de quelques pas. Je prenais appuie sur le mur, ne ressentant désormais qu'une faible douleur.

-«  Comment..? Ce n'est pas possible.. » Dit t'il, abasourdi.

Moi :-«  Eh bien, apparement si. Mais allez s'y, tuez moi pour voir, qu'on rigole. »

Malgré son étonnement, il ne perdit pas son temps et envoya son poing vers moi.
Je lançais un sort au moment où il atterrissait entre mes mains, qui empêcha son crochet du droit. Je l'attirait vers moi et lui mettait un coup de genoux dans le ventre avant de lui retourner le bras.

L'homme lâcha une plainte et s'agenouilla devant moi. J'en profitais alors pour partir.
Mais il se releva sans que je le vois, et se jeta sur moi. Nous tombons à la renverse, sur le sol encore trempé. La pluie qui tombait encore en fougue sur le goudron et nos visages, m'empêchait d'y voir correctement.