Chapitre 56

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La journée s'écoula assez vite et il était 16h15 lorsque je sortais du lycée.
Je me dirigeai vers les arrêts de bus pour prendre celui qui m'emmènerais à l'hôpital.
Rapidement, l'un d'eux arriva et je grimpais à l'intérieur. Il y avait pas mal de monde, mais je n'étais pas trop compressée pour autant.

Quelques minutes plus tard, après avoir passée le trajet à regarder tous les buildings de la ville et son magnifique paysage, j'étais arrivée à destination.
Désormais face à l'immense bâtiment d'urgences, je pris une grande inspiration avant de rentrer à l'intérieur. Une fois dedans, je pouvais constater qu'il y avait là aussi pas mal de monde. Mais j'avais déjà vue pire.

J'allais jusqu'à l'accueil et demandais à voir le docteur Stils. La dame me donna le numéro de l'étage et me disait où se situait la salle d'attente. J'acquiesçais et la remerciais poliment avant de repartir du comptoir. Je montais dans l'ascenseur,
j'avais assez courue pour aujourd'hui. J'étais seule dedans, pour mon plus grand plaisir. Au moins, il ne s'arrêtera pas à tous les étages. Je m'accoudais contre le mur, sur le côté gauche après avoir appuyer sur le numéro 6.

-«  Bonjour, ravie de vous revoir. Le sixième étage vient d'être demandé. » raisonna la voix informatique.

Je sursautais de peur, ayant oubliée que le directeur ou la directrice de cet endroit avait eut l'ingénieuse idée d'installer une voix parlante robotique dans l'ascenseur, qui en fait flipper plus d'un je suppose.

Moi :-«  Ah t'es encore là toi ! » soufflais-je.

Je soupirais, me demandant ce qu'il allait dire. J'étais certaine de mourir, alors pourquoi tout compliquer ? Pourquoi chercher un remède qui n'existe pas et pourquoi me dire que j'allais vivre alors que je savais que c'était pertinemment faux.
Je voudrais bien croire ma grand-mère, et ses visions, mais je préfère tout de même me fier aux professionnel médical. Après tout, je ne suis qu'à moitié sorcière, j'ai donc ma part d'humanité. Je fus soudainement tirée de mes pensées par une violente secousse.

L'ascenseur trembla, et les lumières clignotèrent, m'éclairant faiblement.
Surprise par l'action qui se déroulait, je titubais et me rattrapais de justesse sur le mur arrière. Je me plaquais contre celui-ci automatiquement, pour garder l'équilibre.
La voix robotique trembla elle aussi, défectueuse.

-«  I-l y'a un ..-pro-blème.. - Les-..vont a-rriver ne.. » commença la voix, avant de définitivement se taire.

Le bon côté, c'est que c'est moins flippant que si elle était restée je crois..
L'ascenseur descendis d'un coup sec, une seconde, me faisant violemment sursauter, avant de lâcher un petit cris aigüe.
Il s'arrêta soudainement, et les lumières s'éteignirent complètement. Je n'entendais plus que mon souffle erratique, paniqué. J'entrepris de me calmer malgré la situation, et sortie la main tremblante, mon téléphone de ma poche.

J'allumais la lampe torche et regardais les numéros des étages jusqu'à trouver la petite cloche d'urgence. J'appuyais dessus à tout prix, ayant trouver mon ticket de secours.
Cela bipa plusieurs fois et j'attendais impatiemment.
Aller..grouille !

Je décidais de regarder tout autour de moi, et la lumière de mon portable éclaira alors une sorte de petit tableau accroché au mur. Les règles de sécurité, lors d'une panne.
Ah bah tiens, ça tombe à pique ! Pour une fois, je les lisais.

Règle numéro 1 : tranquillisez-Vous et gardez votre calme.
Règle numéro 2 : appuyez sur le bouton où se trouve la cloche d'alerte.
Règle numéro 3 : Restez tranquille et ne faites aucun mouvements brusque.
Règle numéro 4 : Attendez l'arrivée des secours.

Pour toutes informations : la durée d'arrivée et d'intervention peux prendre jusqu'à 1h au maximum.

Je soufflais désespérément. Une heure.. sérieusement ? Je fais quoi moi dans le noir pendant une heure. Et ils font comment si on a pas de lampe torche ? Une chance que mon portable est encore de la batterie.
D'un coup, ce denier sonna en vibrant. Je n'eus pas le temps de regarder ce que c'était que la lumière se coupa. J'étais cette fois-ci dans le noir complet.
Je soupirais. J'essayais de le rallumer, pensant que je l'avais verrouillé sans faire attention. Mais à la place, l'écran resta noir et une pile vide s'afficha quelques secondes avant de disparaître.

Vampire : Vengeance dans l'âme TOME 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant