POINT DE VUE D'ALISSIA :J'accélérai le pas. Hors de question d'être en retard le premier jour, cela ne servirait qu'à me faire remarquer ! Plus tard cela arrivera, mieux c'est. Certes, mais arriver en me faisant sermonner n'attirerait que l'attention des autres et ces regards.. je ne suis peut-être pas prête à les affronter. Pourtant, il le faudra bien..
Je descendais en trottinant les marches des escaliers, vêtue d'un jean noire et d'une doudoune rouge. J'avais lissé mes cheveux blonds, et les avaient laissés lâches.
Le froid allait bientôt revenir et les températures chutaient déjà de quelques degrés.
Il est 7h45. Le cours va commencer dans 10 mins. C'est bon.. j'ai le temps.. on se calme.
Je soufflais quelques fois et prenais de grandes inspirations.Mon cœur battait à tout rompre dans ma cage thoracique, je pressais alors ma main droite dessus, comme pour essayer de le calmer. Je fermais longuement les yeux, chuchotant un sort de protection. Aucun être surnaturel ne pourras me blesser..
Je repris ma marche en longeant les couloirs, désormais dans le bâtiment des amphis.
Les élèves affluaient et dans quelques minutes, tous le monde serait de retour. Je me fit toute petite parmi la foule d'étudiants, slalomant derrière eux.Au prochain tournant, j'allais les voir. Avant d'y engager ma route, une larme s'échappa et coula. Je la balayais rapidement. Personne ne doit voir mon état, même si je pense qu'ils s'en doutent déjà. Le regard dans le vide, je m'élançais dans une allure assurée.
Je regarde droit devant moi, et nul part ailleurs.
Ils ne sont pas là, ils ne sont pas là.. me répétais-je mentalement.Mais évidement, je sentais tous les regards lourds des autres sur mes épaules. Ma gorge se noua et je serrais fortement les dents pour ne pas éclater en sanglots.
J'eus le malheur de laisser mes iris observer tous ce monde, dans un silence incroyable.
Tous s'étaient tût, pour laisser place à mon arrivée. Bien sûr, qu'ils me regardaient tous avec pitiés et tristesse.Mais je m'attendais à quoi ? Exactement ça.
Je pus croiser le regard silencieux de la rouquine et son amie. Aucune émotions ne les traversaient. Elles avaient respectées leurs paroles de la veille. Je ne laissais rien transparaître non plus et continuais ma route. Ma gorge me faisait mal, comme si j'avais quelque chose de coincé à l'intérieur.
La peur ? La tristesse ? La colère ? ...Ou peut-être tout à la fois ?Mes jambes tremblaient et menaçaient de me lâcher à tout moment. Ma main droite était en train de compresser les lanières de mon sac tandis que l'autre avait planté ses ongles dans sa paume. Mon regard océan croisa celui d'un vampire. Je le reconnu directement grâce à mes dons. Je lui lançais mon dégoût pour lui et son espèce en lui rendant un regard remplis de haine. Il détourna les yeux en serrant les poings.
Déjà l'envie de tuer me prenais.Une fois que je les dépassaient tous, le bruit et les paroles bruyantes des élèves reprirent cours. Comme si je n'étais jamais passée par là..
Tant mieux, et que ça dure ! C'était suffisamment humiliant pour moi. Mon cœur ressentais la même douleur, celle d'un manque. Le manque de cette présence.
De lui.. Une dizaine de mètre et je serais dans mon amphis. De plus, Lola n'y sera pas puisqu'elle avait changée de filière.Je m'asseyais aussi vite que possible parmi les autres. Toute en haut, j'observais les faits et gestes du proviseur qui discutait avec la directrice.
Intriguée, j'allais pour écouter leur conversation avec un sort mais le silence fut rompus.Mme Kipton :-« Bonjour Mesdemoiselles et messieurs. Tout d'abord, je vous souhaite une bonne rentrée, malgré les événements passés. C'est donc pour cela que nous allons tous ensemble faire une minute de silence. Pour l'un de nos joueurs, tragiquement parti. Rendons-donc lui hommage.. » Expliqua t'elle.
VOUS LISEZ
Vampire : Vengeance dans l'âme TOME 2
VampirosAlissia mène une seconde phase de sa vie, qui avait pris un nouveau tournant. Après la bouleversante mort de Bryan, elle cauchemarde tous les soirs de cette terrifiante nuit. Phases de dépressions, ou d'amusement, tout lui paraît noir. De retour à...