Chapitre 63 - Les gages

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(!! ⚠️⚠️⚠️ attention pour cette partie : comme je sais que des personnes assez jeunes me lisent n'oubliez pas que l'abus d'alcool est dangereux pour la santé - n'en n'abusez pas lors de vos soirées ou autre - au pire n'en buvez pas tout court lol...)

Le taxi s’arrêta devant les grilles de la résidence d’Oscar, un peu titubante je quittai le véhicule suivie de Blandine, et d’Oscar qui finalement régla seul et entièrement la course.

Puis nous entamâmes un mini karaoké et une course poursuite dans l’allée privée qui menait à l’immeuble d’Oscar, réveillant certainement au passage quelques de ses voisins…

-C’est un fameux trois-mâts…Commença Oscar en ouvrant la porte d’entrée de son immeuble.

-…fin comme un oiseau…Chantonna Blandine.

-Hissez haut ! Ajoutai-je en riant.

-Santiiiianooooo ! Hurla Oscar.  Sérieusement, ce Hugues Aufray est un génie…une pointure de la chanson française…je l’adore…

Soudain, nous entendîmes une porte d’appartement qui se trouvait à l’étage du dessus s’ouvrir à la volée.

-C’est pas bientôt fini ce bordel ?! Tonna une voix d’homme enrouée. Je vais appeler les flics moi ! On vous entend dehors depuis 10 minutes! La nuit c’est fait pour dormir ! Ce n’est pas pour faire du boucan !

-Vite…venez ! Chuchota Oscar en nous faisant signe de le suivre.

Il nous entraina à la hâte vers l’ascenseur, nous faisant signe de nous taire.

Ce ne fut pas chose facile, car Blandine s’étala de tout son long en rentrant précipitamment dans l’ascenseur ce qui eut le don de nous faire éclater de rire…

-C’est Monsieur Kawlinoski qui a gueulé…putain…il casse les cou****. Marmonna Oscar en écrasant son doigt contre l’une des touches de l’ascenseur. Ses oreilles se sont des radars…à chaque fois qu’il y a le moindre bruit dans la résidence il gueule comme un taré !

-Pas facile à vivre ce Monsieur Kawlinoski ! Se moqua Blandine en s’appuyant contre moi.

-Chez moi il faudra vraiment faire gaffe…je n’ai pas envie qu’il appelle les keufs pour tapage nocturne. Soupira Oscar. Si la gardienne l’apprend, elle va tout balancer à mes parents à leur retour et je risque de me faire allumer…

-T’inquiète on fera attention. Assurai-je.

-C’est plus aux autres idiots à venir à qu’il faut le dire ça. Précisa Blandine tandis que les portes de l’ascenseur s’ouvraient, nous permettant ainsi de quitter l’habitacle en acier.

Nous nous dirigeâmes par la suite vers la porte de son appartement, tout en essayant de faire le moindre bruit possible pour éviter de s’attirer à nouveau les foudres du voisinage.

En pénétrant dans le salon d’Oscar, j’eus l’impression qu’une tornade était passée dans la pièce…

Il y avait des fringues posées ici et là sur les sofas ou à même le sol. Des paquets de chips vides et des canettes de sodas ouvertes étaient disposées sur l’immense table en verre du salon. La cuisine américaine était un véritable foutoir, et une sale odeur de cigarette régnait dans l’appartement.

-Parents absents…bordel ambulant c’est ça ?! Se moqua Blandine en ramassant une chaussette qui était au sol.

-Ne m’en parle pas…il faut que je range l’appartement avant qu’ils ne reviennent, sinon ils vont m’allumer comme pas possible…d’ailleurs si vous voulez m’aider à ranger...toutes aides sont les bienvenues . Plaisanta Oscar en prenant un sac poubelle pour commencer à débarrasser le salon des détritus.

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