Chapitre 15 - Ça commence mal

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Il était huit heures quarante-cinq lorsque j'arrivai au lycée le lendemain. Un quart d'heure de retard. La cause ? Panne de réveil. Décidemment j'enchainais les bourdes ces temps-ci.

Les grilles du lycée avaient été fermées et il fallut sonner pour qu'une des surveillantes puisse m'ouvrir.

Ce fut Alexandra, une surveillante aux cheveux rouges et à l'allure gothique qui vint à ma rencontre.

-Bonjour. Dis-je.

-Vous êtes en retard. Remarqua-t-elle en ouvrant les grilles. Votre carnet...

Je levais les yeux au ciel et lui tendis la mine sombre mon carnet de correspondance.

-Votre classe est à la bibliothèque. Annonça-t-elle en consultant l'emploi du temps de mon carnet. Vous viendrez récupérer votre carnet à la pause. Sachez qu'au bout de trois retards vous serez en retenue. Poursuivit-elle.

-Ah...

Je m'éloignai pour me diriger vers le hall du lycée. Puis je me stoppai, car je n'avais aucune idée où se trouvait cette fameuse bibliothèque.

Les couloirs du lycée étaient déserts. Tous les élèves étaient en cours.

Au hasard je pris le couloir de droite. Mauvaise idée, puisque je m'étais retrouvée vers les salles de réunion des professeurs. Je pris donc le couloir opposé, puis ensuite des escaliers. C'était un véritable labyrinthe ce bâtiment.

Je passais devant un groupe d'élèves attendait devant leur salle de classe, leur professeur n'était pas encore arrivé vu le bruit qu'ils faisaient. C'était certainement des terminales.

-Tu cherches quelque chose? Demanda une voix derrière moi.

-La bibliothèque. Répondis-je à la jeune fille blonde au chignon qui s'était adressée à moi.

-C'est au dernier étage. Dit-elle. J'y vais pour prendre un livre je peux t'y emmener si tu veux.

Elle quitta son groupe d'amis qui patientaient devant la classe et me fit signe de la suivre .

-Tu es nouvelle ? Me demanda-t-elle.

-Oui.

-Tu venais d'où avant?

-Lycée du Pilla...

-Ça craint là-bas non?

-Pas plus qu'un autre lycée public.

Je la vis esquisser un sourire.

-J'aime bien ton sac, tu l'as acheté où? Me demanda-t-elle.

-Euh...je l'ai acheté au marché. Répondis-je.

-Comme quoi on peut trouver des trucs sympas sur le marché.

Je ne savais pas comment je devais interpréter sa remarque.

On venait d'arriver au quatrième étage, il y avait une immense porte en bois par où rentrait un petit groupe d'élèves.

-C'est là. Dit-elle en désignant la porte.

-Merci.

-Hé ! Khadija ! S'écria Augustin en sortant des toilettes, suivit d'Andréa.

-Salut. Dis-je.

-Tu sais qu'on commence à huit heures trente, hein et non à huit heures quarante cinq ? Plaisanta celui-ci.

-Panne de réveil. Marmonnai-je.

-Vous venez à ma soirée samedi ? Demanda la fille au chignon à mes deux camarades.

-Il y a le rallye chez Alexandre samedi. Remarqua Andréa.

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