J'tourna ma tête et j'vis la grosse tête d'Amel. Wouyee j'ai eu peur, on sait jamais sa aurait pu être un taré!
Moi : Jamais à l'heure vous !
Amel : Non mais c'est l'prof de maths il raconté sa vie, il s'prenait pour Indiana Jones.
Je l'écouté à peine et regardé dans tout les sens si je voyais une personne en particulier.
Amel : Oh , m'écoute pas surtout.
Moi : Il est où Brahim ?
Elle prit une tête un peu déçu.
Elle : Il est pas v'nu aujourd'hui ..
Moi : T'es sérieuse ? Putain asy sa fais deux mois j'les pas vu, il me manque sa race.
Amel : Oé désolé Hbiba , j'sais que t'étais v"nu pour lui en plus.
Moi : Non asy vient on bouge, pas grave.
On partit à l'arret d'bus. Putain sa m'daillé wallah, il me manqué vraiment trop . Maintenant j'savais que sa allé plus être pareil vu qu'j'étais au lycée et lui encore au collège. Du bahut à l'arret d'bus j'raconta ma journée à Amel qui elle voulait à tout pris v"nir me voir dans mon lycée de bourges.
Amel : J'passerai un d'ses quatre pour t'cherché, j'viendrai en djelaba et en babouche .
J'éclata de rire , j'imaginais déjà la scène et la tête de tout ces gens , ils seraient choqués! déjà la premiere semaine se cours, j'avais attaché un foulard dans mes cheveux , j'ai eu droit à plein de réfléxion " Ah sa fais trop les mama africaiine'' - "tu ressort ton côté africain'' - "Je peux t'appelé Mamadou ?" . Vous voyez l'genre . Bref on était bientôt à l'arret d'bus quand j'me stoppa net! En face de moi à l'arrêt y'avais Brahim. J'accelera le pas, me posta devant lui et croisa les bras genre j'étais en colère, parce que ce boloss, m'as donné aucune nouvelle pendant un mois. Il m'fit un grand sourire là à la colgate, ce sourire que j'pourrai regardé pendant des heures , wallah il est magnifique Brahim. Vous savez les marocain foncé d'peau , toujous beaugoss qui jamais insulterai une meuf où la prendrai pour une chienne, qui est respectueux avec tout le monde, qui boit pas, qui fume pas : bah c'est lui! J'regarda Amel avec un regard noir qui éclata d'rire, sa la fais rire d'me faire des coup comme sa s'te boufonne, et elle partit un peu plus loin dans l'arret. J'étais donc devant Brahim et j'lui tendis la main.
Moi : Slm.
Brahim : T'es sérieuse toi ? Depuis quand tu m'sert la main .
Moi : D'puis qu'tu donne pas d'nouvelle, imbécile.
Je m'appuya contre l'arret de bus et il se mis devant moi. C'est toujours comme ça quand on est lui et moi, on oublis l'reste . (Pensez pas y'a quoi qu'se soit, j'mourai pour lui, c'est que d'lamitié )
Brahim : Fais pas la gueule , t'va avoir un double menton miskina.