Chapitre 9. Anges et Démons

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Hellooo !

Désolée pour le retard les gars, j'ai eu un week-end chargé et une sale panne d'inspiration.
J'espère que tout le monde va bien, je vous laisse avec le chapitre.

Bonne lecture !
❤️

24 Octobre 2019

Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter ce pari stupide ? J'avais passé l'âge pour ce genre de jeux débiles.

Mais bon, j'étais bien décidé à faire ravaler son sourire à cette petite emmerdeuse.

C'était bien plus facile de casser le moral d'une optimiste que de remonter celui d'un pessimiste.

J'en étais convaincu, jusqu'à ce que je la voie arriver, son sourire Colgate creusant ses fossette enfantines.

Toujours aussi classe, jean noir déchiré, vans au pieds et sweat-shirt, sa dégaine de skateuse m'aidait clairement pas à la considérer comme une adulte. Mais au moins, je serais pas troublé par ses formes.

— Salut ! s'exclama-t-elle en me claquant joyeusement la bise, t'es prêt pour passer les meilleures 24h de ta vie ?

— Ouais, est-ce que toi t'es prête pour passer les pires ?

Elle me répond par un clin d'œil amusé.

— T'as des impératifs aujourd'hui ? demanda-t-elle, parce que moi oui. Tu m'as pas trop demandé mon avis pour la date.

Je haussai les épaules, elle allait pas non plus m'imposer son emploi du temps.

— Nan, j'dois juste m'acheter des pompes.

C'était l'une des premières idées que j'avais eu, je comptais me servir de ça pour lui foutre le seum.

Elle me sourit :

— Ok, ben ce que je te propose c'est qu'on fasse à tour de rôle un truc que l'autre veut faire ! Tu veux aller où ?

— Châtelet.

Oui, je l'avais fait venir au fin fond du XIXe... pour la faire retourner deux minutes plus tard dans le centre de Paris. J'avais bien calculé mon coup, elle avait dû se lever très tôt et faire 45 minutes de trajet dans un métro bondé.

Moi aussi, je savais être un emmerdeur.

Mais Violette ne râla même pas et se dirigea vers le métro avec le sourire.

Évidemment les rames étaient pleine à craquer et sans aucune gêne, la gamine se colla à moi en s'agrippant à ma veste matelassée.

— Ça va j'te dérange pas ?

— Tu préfères être collé à un vieux dégueulasse qui sent la pisse ? murmura-t-elle, ou tu préfères qu'un connard profite de la situation pour toucher les fesses ?

Je levai les yeux au ciel, quelle drama queen. À vrai dire c'était effectivement plus agréable d'avoir son corps pressé contre le mien, plutôt que celui d'un jeune cadre dynamique en costume cravate sinistre.

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