Chapitre 14. L'art et la manière

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Yo tout le monde,

Désolée pour le retard, il y a quelques petits changements dans ma vie ces derniers temps, il va falloir que je m'organise pour rester bien régulière.
Mais finir Gamins et l'un de mes objectifs pour les mois qui viennent donc ne vous inquiétez pas.
Tout est une question de volonté, comme dirait un grand philosophe du XXIe siècle.

Je suis pas du tout satisfaite de ce chapitre et j'ai vraiment galéré à l'écrire, d'où le temps que j'ai mis à le publier. J'espère qu'il vous plaira quand même.

Plein de bisous et bonne lecture.

❤️

Je finis par suivre Violette, après tout, ça pouvait être marrant de jouer les barman le temps d'un soir. Surtout en compagnie de la jeune femme avec qui la moindre action banale devenait amusante.

— Ok, m'expliqua-t-elle, ils vont ouvrir à 20h, pendant une heure on va avoir du monde. Les gens achètent à boire ou à manger, tout a été approvisionné.

Elle me montra la machine pour faire chauffer les hot dog, les tireuses à bières et divers sandwichs et boissons.

— Tu verras, c'est pas compliqué, faut juste être réactif.

Je ricanai devant sa naïveté.

— Gamine, tu sais avant que le rap se mette à payer, j'en ai enchainé des petits boulots de merde comme ça. C'est pas à moi que tu va apprendre qu'il faut être réactif. D'ailleurs t'as le droit de ramener quelqu'un un soir comme ça pour remplacer ton pote ? Comment ça marche ?

Un large sourire étira encore une fois ses lèvres pendant qu'elle s'appliquait à disposer correctement les gobelets en plastique.

— Deen, ils le savent pas, Tom te fera un virement.

— Et tu prends le risque d'être virée pour passer une soirée avec Grand-père.

Je fis danser mes sourcils en lui adressant un regard charmeur.

— Pour remplacer Tom, corrigea-t-elle en levant les yeux au ciel, et t'inquiète pas, même s'ils l'apprenaient, ils me vireraient pas.

Devant mon regard interrogatif, elle m'adressa un sourire mutin.

— Parce que j'connais Nekfeu.

J'éclatai de rire, ça devenait une habitude avec elle. Mais elle manquait pas de culot et elle avait bien raison.

— Un des rares boulots où connaître Nekfeu peut te sauver d'un licenciement, admis-je.

— Et ouais mon gars, t'imagines, il va plus vouloir faire de Zénith s'ils ont viré sa belle-sœur.

Bien vu, d'autant plus que Nek avait carrément les capacités de bouder le Zénith. Il avait rempli Bercy.

— Tu sais faire du biz' toi.

En même temps, elle avait de super profs pour apprendre à gérer ses affaires d'une main de maître.

GaminsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant