Chapitre 67. Dingue

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Fallait que je case ce son parce que c'est mon morceau du moment voilà...
❤️

— J'ai pensé à retourner à Marseille, me dit Nora en ouvrant la porte de son appart, Mais pour le boulot c'est quand même beaucoup plus simple d'être sur Paris. Et puis j'ai commencé à me faire suivre ici pour la grossesse.

Très intéressant. J'étais pas là pour discuter.

— Ok c'est cool, fais voir ton papier, je signe et je me taille.

Elle se retourna vers moi en me lançant un regard étrange.

— Quoi ? demandai-je.

Je commençais à regretter de l'avoir suivie. Elle était bizarre.

— Tu sais, on pourrait discuter au calme... murmura-t-elle en remettant une mèche de cheveux derrière son oreille.

Euh non.

— Ça ira.

Nora connecta ses yeux charbonneux aux miens, un sourire étrange flottant sur ses lèvres.

Mais qu'est-ce qui lui prenait ?

— Fais voir ta paperasse ou je me tire, répondis-je d'un ton glacial.

Elle hocha la tête et m'invita à m'assoir dans son canapé en me proposant à boire. Je déclinai froidement. Finalement elle s'assit à côté de moi.

— Les papiers.

— Attends, le bébé bouge. Elle se réveille, fit-elle.

Mon regard se posa sur son ventre, soudainement fasciné.

— Genre elle bouge ? Tu la sens ?

Elle hocha la tête en me souriant. Mais je voyais pas son sourire, je voyais ma fille.

— Tu veux toucher ? demanda-t-elle.

Putain oui.

J'acquiesçai, et un peu timidement, posai ma paume sur son ventre arrondi. Elle me fixait, je ne la voyais plus. Totalement subjugué par ce que je sentais sous mes doigts.

— Tu sens ? demanda-t-elle en riant de mon air émerveillé.

— Ouais putain de merde.

Nora rit de plus belle et pencha un peu son visage vers l'avant, ses cheveux me chatouillaient la joue.

— C'est fou non ? me demanda-t-elle.

— Truc de dingue.

Je la connaissais pas encore, mais j'étais déjà complètement sous le charme de la petite chose qui gigotait dans son ventre.

Avant que je réalise, Nora avait approché ses lèvres de mon oreille pour murmurer :

— Tu vois, c'était pas une si mauvaise idée. Elle, elle t'a pas fait d'enfant.

Je retirai vivement mes mains. Elle venait de tout gâcher.

— Qu'est-ce que tu racontes ?

Nora posa sa paume sur ma cuisse et se colla à moi. J'eus un instant de bug, putain c'était quoi ça encore ?

— On pourrait être une famille.

Sa main remonta beaucoup trop haut sur ma jambe.

— Y a que toi qui peut changer cette situation Mikael. Je sais qu'à un moment t'as quand même eu des sentiments pour moi. Ça marchait pas si mal entre nous...

J'avais son opulente poitrine sous les yeux, son souffle qui percutait ma peau, son parfum sucré dans les narines, sa main à trois millimètres de ma queue et sa voix lascive dans l'oreille.

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