Part 16

3.2K 486 6
                                    

J'allais partir mais ça serait trop facile, il faut que je le dise mes quatres vérités. J'entre dans sa chambre sans toquer.

Moi: tu sais quoi, si tu veux, ne me parle pas, je m'en fou de toute façon. Comme toujours je suis toujours fautive, avant de te fâcher au moins demande moi ma version des faits. Tu ne peux pas seulement me juger comme ça.

Lui: t'as fini? tu attends quoi pour sortir? Je t'avais dit que je n'aime pas les personnes impolie et tu t'es pas seulement battu mais tu t'es arrêté devant des adultes et tu les a insulté. Et maintenant tu rentres dans ma chambre sans toquer Tu crois que c'est normale?

Moi: si, je me suis battu car je ne laisserais personne traitait ma mère de prostitute. Tu n'as pas le droit de me juger car tu sais pas ce que je vis, c'est pas toi qu'on traite de pute parce que tu travailles la nuit. (Pause) C'est de ta faute si on traite ma mère de pute, oui, c'est de ta faute. Si tu t'étais pas intéressé à moi, je ne battrais pas avec ces filles. Tout ce que je veux c'est être en paix
(et la j'ai commencé à pleurer de chauds larmes et je suis tombée sur mes fesses)
Je veux être une bonne fille pour ma mère, je veux pouvoir vivre sans pour autant m'inquiéter pour la sécurité, de mon petit frère ou de mes sœurs. Ce qu'il doivent manger ou de l'éducation de ma sœur. Je suis fatiguée de tout. Et maintenant toi aussi tu..tu t'y ajoutes avec tes sentiments et après tu m'ignores. Tu pense que c'est facile pour moi?

(je ne pouvais pas arrêter de pleurer).

Oui je suis impolie et rebelle et alors c'est la seule manière de protéger ma famille. Je m'en fou si tu te fâche à cause de ça et je m'en fou de ce putain de quartier (pleure) je suis fatiguée

(Il est venu s'agenouiller devant moi et je pleurait comme un bébé. J'avais pas pleurer comme ça depuis que mon père est parti en Guinée.)

Habib: je suis désolée, s'il te plaît calme toi. S'il te plaît.

Moi: laisse moi, me touches pas.

(Je me suis levée pour sortir mais il me retient et me serre dans ses bras. Pour la première fois, il me serre dans ces bras. La chaleur de son corps sur ma taille qui n'était rien comparé à la sienne me faisait du bien. Je continuais à pleurer. Je ne pouvais pas arrêter. Il m'amène sur son lit et essaie de m'apaiser. Je ne voulais pas la laisser partir , Il me caressait la tête et récitait des sourates, j'ai fini par m'endormir.

J'entendais quelqu'un m'appellait et je sentais  des caresses sur ma joue, ce mec me caressait avec du bois mdr car il voulait pas me toucher

Habib: Jeyna, réveilles toi, il est l'heure de prier le crépuscule. Aller, lèves toi.

J'ai mis mes main autour de son cou et je l'ai tiré vers moi. Quand j'ai ouvert mes yeux, il était là à me regarder surpris et tout de suite, je me suis éloignée de lui. Aïe, ma tête me faisait mal, tellement mal.

Lui: il.. il y'a de l'eau des comprimés sur la table. Sort, on va bientôt commencer la prière. Je pars à la mosquée, on parlera quand je reviens.

J'avais tellement honte de moi même. J'ai pleuré devant lui et il était là tout près de moi dans son lit mais suis foutuuu complètement foutuuuuu. Je suis sortie faire mes ablutions après j'ai rejoins la famille Cissé qui consistait de Khady, sa mère et la femme de leur grand-frère qui vivait à l'extérieur. Leur parents sont divorcés et leur père vit aux Maristes. Seules les femmes ont prié dans la maison.

J'avais tellement honte car je sortais de la chambre de Habib. Sa mère me souriait gentiment. Après la prière, elle me parlait et tout et me demandait après ma mère. Habib est arrivé plus tard et je ne pouvais même pas le regarder. Il me demande de le suivre à la terrace, ce que je fait. Arrivée, il me donne une chaise et il s'est assis en face de moi.

Lui: ça va? Ta tête ne te fais plus mal?

Moi: non, ça va. Je voulais m'excuser pour tout à l'heure c'était pas de mon intention de toucher comme ça ou de te crier dessus.

Lui: t'en fait pas pour ça. Alors je voulais qu'on parle de ce qui s'est passé. Quand tu t'es endormi, j'ai réalisé que t'avais raison. Je devais au moins te demander au lieu de me fâcher direct.  J'ai parlé avec Khady et elle m'a expliqué que depuis le vendredi quand je t'ai déposé que des rumeurs parcouraient le quartier. Moi j'en savais rien déjà car je suis tout le temps occupé. Je m'excuse que cela s'est passé à cause de moi.

Moi: c'est pas grave

Habib: et pour ces filles, je ne les connais même pas mais je vais les parler pour qu'elles te laissent tranquille même si je pense que tu t'es déjà occupée de cela. Mais nabou, écoute moi bien. La manière dont tu essaies de résoudre tes problèmes n'est pas la bonne. La violence n'aide jamais. Arrête de te battre à tout moment car ces gens ne méritent même pas ton regard. Ils te font perdre ton temps. Tu vaux mieux que tout cela. T'as un problème mais parle moi, on va chercher une meilleure solution. Pourquoi te battre. Tu peux me promettre de ne plus te battre pour la dernière fois nabou?

Moi: t'inquiète pas pour ça, de toute façon je ne poserais plus les pieds ici comme ça ma mère sera en paix.

Lui: t'es folle toi. De tout ce que j'ai dis, t'as capté quoi enfaite? Tout ce que ta mère te dis ou fait c'est pour votre bien. Tu continues de te battre mais ça va empirait la situation avec tes petits frères. Ils les laisseront jamais tranquille. T'es la guerrière à ta mère, si elle ne te voit pas, elle fera comment? En plus, tu veux vraiment laisser ses gens gagnaient? Lève la tête et regardes moi. S'il te plaît écoutes moi, continue de venir voir ta famille. Elle t'adore.

Moi: je dois y aller, il fait tard. Bonne fin de soirée et désolée pour le dérangement.

Habib: t'es toujours fâché?

Moi: oui je suis toujours fâché, même si les autres me parlent plus au moins tu devrais être là pour moi, c'est ce que tu m'avais dit que tu seras toujours là pour moi et tu m'écouterais mais toi tu m'ignores et tu crois à ce que les autres disent au lieu de me demander.

Habib: je me suis déjà excusé. Que d'autre veux-tu que je fâche?

Moi: occupe toi de ta femme pour qu'elle ne me dérange plus, c'est tout ce que je veux

Habib: mais c'est toi ma femme

(J'ai frissonné, mes poils se sont levés genre ouf et mon cœur a fait boom 💥. Il a dit quoi lui? J'ai mal entendu, je penses que c'est ça)

Habib: je ne la connaît même pas enfaite et t'inquiètes elle ne dérangera plus. Et encore suis désolée de ne pas avoir su tout ce qui se passait à cause de moi et de ne pas avoir écouté à ce que t'avais à me dire.

Moi: C'est bon, je peux partir maintenant?

Il exaspère avant de me répondre.

Habib: viens, je te raccompagne.

Moi: non c'est bon. Je ne veux pas qu'on traite ma mère de pute encore.

Habib: je t'accompagne ou tu ne sors pas de cette maison. C'est à toi de voir, j'ai tout mon temps moi.

Ce qu'il ne sait pas, c'est que je suis pire qu'une rancunière. On s'est regardé genre 3 minutes avant que je ne cède. D'habitude je quitte ici vers 17h pour rentrer chez Fallou mais comme il fait tard, c'est mieux qu'il me ramene sakh. Limouy soff. On descend et rentre dans le salon

Habib: maman, j'accompagne Jeyna, j'arrive.

Maman: vous n'attendez pas le dinner?

Moi: non merci maman. Khady aurevoir.

Elles m'ont accompagné jusqu'à la porte et elles se sont retournés. Suis allée dire aurevoir à ma mère qui m'a serré tellement forte avant de me dire qu'elle m'aimait, avant de partir, j'ai laissé de l'argent pour l'école de Cire et Ameth, c'était bientôt le fin du mois. Parlant d'école, je me demande comment Sophia va faire pour aller étudier à l'extérieur maintenant qu'elle a eu son bac? C'est quelques chose qu'elle et moi sommes entrain de voir.

Habib et moi sommes dirigés vers sa voiture et on est monté avec les yeux des curieux et sheytan qui nous fixaient. Li gnouy dègne koumpa. Tchuuur.

Good-day loves ♥️

Jeynaba: La mécanicienne (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant