Jeynaba: La mécanicienne (en correction)

Part 43

Bilal en multimédia

C'était à un vendredi, il pleuvait grave fort accompagné de ténèbres et d'un vent tellement agressive que tu pouvais te faire remporter avec. On était dans la cours quand la pluie a commencé, on a du retourné à l'intérieur. Sur les couloirs, on regardait les papiers, plastics et beaucoup d'autre trucs se faire avaler par le vent. Moi qui marchais pour dissoudre le montant de douleur que je ressentais dans mon ventre, j'avais oublié que j'avais mal depuis ce matin. J'étais aussi étonnée que ça.

J'ai chuchoté à tata Diarra qu'il fallait que je retourne dans notre chambre, je voulais être aussi discrète que possible. Il ne fallait en aucun cas que quelqu'un se doute de ma situation, qui était évidemment que j'allais accouché dans les heures à venir,
C'est ce que tata Diarra m'a dit ce matin quand elle a remarqué mon ventre. Je savais que le bébé allait venir plutôt que prévu mais pas aussitôt, j'étais à peine entrée dans mon 8eme mois.

Retour dans notre chambre, il faisait noire comme s'il ne faisait pas 14h. D'ailleurs, le soleil n'est pas sorti toute la journée. J'étais assise dans cette petite boîte qu'on appelait une chambre.

Ta Diarra: Jeynaba?

Moi: oui

Ta Diarra: tu me fais peur deh ma fille

Moi: comment ça? Il y'a quoi?

Ta Diarra: tu vas bientôt accoucher et tu es si calme? Tout va bien?

Moi: (calmement) tout va bien tata, ne vous inquiétez pas pour moi. Je veux seulement que ce petit être sorte pour que je puisse poursuivre avec mes plans.

Ta Diarra me regarde avec les gros yeux, je savais à quoi elle pensait, je l'ai surprise dire à Hélène qu'elle avait peur de la manière dont je me comporte, que je suis froide, distante et haineuse. C'est vrai que je ne parlais à personne que quand j'en avais envi apart les jours de mes sautes d'humeur. Mais je pensais pas qu'elle allée avoir peur de moi. Ma haine n'est nullement pas envers elle, c'est juste que je suis perdu. Je sais que je suis perdu mais je ne sais pas comment me retrouver. Serais-je comme un robot désormais? Car j'ai le feeling d'avoir perdu tout mes sensation d'émotions. Je suis sorti de mes pensées quand je reçois un coup dans mon vendre. Et je ne suis rappelé de mon état.

Moi: Ouch!

Ta Diarra: Ça va?

Moi: mhmmm (je pouvais même pas parler)

Ta Diarra: Madame Sow aussi, elle arrive quand?

Moi: (plus calme) Tata Diarra, je pense pas qu'elle pourra venir avec cette pluie.

J'ai même pas fini et Hélène est rentrée dans la chambre et nous annonce

Hélène: J'ai entendu la garde parlait au téléphone, d'après elle Madame Sow ne viendra pas. Qu'elle est en traffic cause des route inondés.

Ta Diarra: (élance ses mains en l'air avant de les laisser tomber avec désespérance) il ne restait plus que ça.

Hélène: (à moi) Comment tu te sens toi?

Moi: je te laisse deviner. Qu'est-ce qui se passe dehors avec les autres? J'entends des cris partout

Hélène: bah, elles essaient d'arrêter l'eau qui rentre dans les couloirs. Si tu voyais le désordre? En plus certaines chambres sont inondées.

Alors la, nous sommes foutus. Un autre chose que je ne comprends pas. Pourquoi les prisons Sénégalaises sont aussi mauvaises? Pourquoi le gouvernement abandonne les gens d'ici? Ne font-ils plus parti des citoyens de ce pays? Parce que les conditions que l'on vit ici sont désastreuses, et en tant que femme, on tombe malade tout le temps par manque d'hygiène. Les chambres sont petites, saletés, ya tellement de choses que je veux dire mais j'ai une plus gros problème en ce moment et c'est comment faire sortir mon bébé d'ici. Je risque gros en donnant naissance dans cette prison mais c'est la seule manière de la protéger contre les malheurs.

Il faut que ce plan marche sinon je la perdrais elle aussi, Mignelle a raison. Une idée m'est venu à l'esprit et je souris aux coin des lèvres avant de regarder Hélène. Celle là me regarde avec incompréhension pour un moment et puis elle fait non de la tête. Je lui souris une dernière fois et elle me retourne le sourire cette fois-ci . Elle me connaît tellement cette sorcière.

Omniscient

Assise sur le fauteuil du salon, il se perd dans ses pensées obscures. Il n'arrivait plus à dormir depuis des mois et le procès de Jeynaba a empiré les choses. Il se sentait coupable et pour se soulager de tout ce qui se passait dans sa vie depuis l'accident de sa fiancée Salimatou et la mort de leur enfant aussi, il buvait tout les nuits. Évidemment, sa fiancée de 3 ans avait fait une accident de voiture aux États Unis et était en coma depuis plus deux ans. Bien vrai, qu'ils se disputaient presque tous les jours et que leur relation était toxique, ils s'aimaient éperdument. C'était limite s'ils se quittaient, ils étaient presque tout le temps ensemble.

Il vivait seul dans la maison familiale depuis que ses parents sont parti en Brazil pour l'année comme ils le faisaient chaque 4 ans.

Bilal était métisse, sa mère était une brésilienne métissée et son père était halpoular. Cela explique son teint assez clair et ses yeux noisettes. Alors il a vécu une partie de son enfance en Brazil, d'ailleurs il est né là-bas mais à grandit au Sénégal et à finit ses études aux États Unis. C'est son frère qui est né au Sénégal, quant à lui, il est plus claire que Bilal et a les yeux vers claire.

Il se lève pour se diriger vers la salle de bain avant de se mettre sous la douche sans même enlever ses habits. Il s'endort dans la même place où il était assise. Il se réveille à l'entente de la sonnerie de son téléphone, il se lève difficilement pour aller le prendre avant de décrocher.

Bilal: (avec la voix endormi) oui

....: Tu fou quoi?

Bilal: oh parle frère correctement, j'ai pas tout ton temps.

....: C'est le moment de procéder avec le plan

Bilal: (voix fatiguée et endormi) quel plan mec? Tu parles de quoi?

....: tu te fou de ma gueule Bilal? T'as oublié que tu devais te racheter. Trouves moi tout de suite à notre endroit prevue et n'oublies pas les affaires. J'espère vraiment que tu ne t'es pas encore soûlé

Bilal: ....

.....: eh oh, tu m'écoutes?

(Il se tait un moment pensif avant de se rappeler de ce qu'il s'agissait)

Bilal: (surprise) Déjà? Je pensais qu'il nous restait un autre mois.

.....: bah, les plans ont changé. Dépêches toi, on attend que toi. Et si tu es saoûlé, trouves toi une méthode de te dessaoûler au plus vite. Gnakkeu nga diom trop (t'as même pas de vergogne).

Et puis il coupe l'appareil laissant Bilal dans le même état. Il prend une douche vite fait, et puis se prépare avant de sortir avec un sac à la main.

Mhmmm🤔 qu'est ce que complote Bilal?