Ce qui nous lie part 2

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Jeynaba: Tu es vraiment incroyable. Tu penses vraiment que je vais monter avec toi? Fou moi la paix, tu veux bien?

C'est à cet instant qu'elle voit un taxi arrivé, elle le stop et y monte sans même négocier sur un prix. Elle repensait à sa rencontre avec Bilal, elle était surprise de sa réaction. Le Bilal qu'elle connaît est nerveux et méchant mais celui là avait un air différent, plus respectueux comme quand elle l'avait vu pour la première fois.

Le taxi roulait à grande vitesse, elle remarque que quelque chose n'allait pas. Déjà, le conducteur ne lui a jamais demandé où elle allait et elle était trop distraite par son rencontre avec Bilal qu'elle a oublié de lui dire quoi que ce soit.

Jeynaba: excusez moi monsieur mais je n'habite pas de ce côté.

Taxi man: la ferme, reste tranquille et je ne te ferais rien.

Elle a eu un boom au cœur, un moment de confusion. Elle se demandait si elle a mal entendu. Assise devant, sa première pensée était d'essayer d'ouvrir la porte mais c'était fermé

Jeynaba: (plus calme) qui êtes vous?

Le taxi man prend un pompe pour l'assommer mais Jeynaba eu la réflexe de se protéger en faisant tomber la pompe. Et puis elle commence à frapper le conducteur pour qu'il arrête de conduire mais celui ci le donne un coup tellement fort que sa tête cogne le vitre, ce qui fait évanouir Jeynaba.

Ils ne se trouvaient plus à Dakar quand Jeynaba s'est réveillée. Elle faisait semblant de dormir maintenant, car il fallait trouver un moyen de sortir sinon elle allait avoir le même destin que son mari et son fils. Quand Jeynaba a remarqué la manière dont le conducteur parlait, elle a compris que c'était pas n'importe qui, il avait de l'expérience. Ce qui veut dire que c'était possible qu'il soit un assassin mais qu'est-ce qu'il lui voulait? C'est la question qu'elle se demandait.

Elle essayait de prendre son téléphone dans son pull-over et remarque que ça n'y était plus. Il l'avait pris. Mais il y'avait du parfum sur sa poche, alors elle le prend et le pompe sur les yeux du conducteur qui crie de douleur avant de se cogner sur un arbre. Les portes était maintenir déverrouiller, elle se dépêche de sortir et commence à courir. Il y'avait rien dans les parages apart des arbres et des herbes. Elle tente d'arrêter les un ou deux voitures qui passaient mais aucuns n'a voulu s'arrêter. C'est normal qu'ils ne se sont pas arrêtés, il faisait 2h du matin et l'endroit était dangereux. Elle a pu s'éloigner du conducteur mais ça n'allait pas durer, elle commençait à se fatiguer, mais elle continue de courir ne sachant pas où elle allait.

Cela faisait une heure de temps qu'elle marchait, elle ne pouvait plus continuer, elle s'arrête pour prendre son souffle. D'un coup, elle voit des chaussures marron devant elle, elle lève la tête pensant que c'était le conducteur mais elle voit Bilal qui le regarde choqué.

À cet instant, Jeynaba n'a jamais était aussi contente et soulagée de le voir. C'est comme s'il était toujours là pour lui venir en aide.

Bilal: Dieu merci tu es en vie. Ça va?

Jeynaba se relève et le regarde avec des yeux vide et puis évanouit dans les bras de celui-ci.

PVD de Bilal

Je sais que vous allez vous demandez ce que je fais ici, rassurez vous, je n'ai rien à voir avec ce qui lui est arrivée. La raison pour la quelle je me trouve là, je vais vous le dire mais pas maintenant. Avant que je ne puisse la demander ce qui s'est passé, elle s'est évanoui. Heureusement je l'ai attrapé. Je la porte jusqu'à ma voiture. Je la place derrière et prend le bouteille d'eau que j'avais pour la réveiller et l'offrir à boire. Elle doit avoir soif, elle était sur la route depuis 4h de temps maintenant.

Jeynaba: La mécanicienne (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant