Part 17

3.6K 507 5
                                    

Cela fait 2 semaines que je ne suis pas parti chez ma mère. Habib est passé pour me convaincre d'y aller mais j'ai rien dit. Aujourd'hui, je ne suis pas partie au travail, Fatou et Fallou sont parti à l'hôpital et je suis resté à la maison avec mame böye. La mère de Fatou y était aussi alors je pense qu'elle est entre de bonne mains. Ils sont partis à 3h du matin et toujours aucun nouvelle. Je regarde mon nouveau téléphone chaque 4 minutes qui passent. ( vous avez bien lu, j'ai acheté un téléphone maintenant, c'est rien de fancy mais ça m'aide avec mes besoin quand même)

Vers les 10h, j'appelle Fallou pour voir comment ça ce passe et il me répond qu'elle n'est toujours pas en salle d'accouchement car les bébés refusent de sortir. J'ai rangé la maison, préparé le petit déjeuner pour mame böye et moi avant de me laver. Après cela, suis partie au marché. En revenant, je ressois l'appel de Fallou pour m'annoncer la bonne nouvelle. Fatou venait d'accoucher de 2 jumeaux. Machallah. Yalla nalene yalla arr waye. Arrivée à a maison, j'ai annoncé mame böye la nouvelle. Il était tellement content. Ndeysane, on dansait et tout MDR.

Moi: wa mame, fait attention avant que tu ne tombes ici.

Mame Böye: si  Ndeye Coumba (sa femme) était là elle serait contente de savoir qu'elle a des petits enfants. Elle aurait tellement dansé ahahah.

Moi: je vais danser pour elle alors.

J'ai commencé mes pas de dance, Il s'est mis à rire avant de s'asseoir. Comme la mère de Fatou me l'avait demandé, j'ai préparé de la soup et du rouye pour elle et mafé pour nous (waw, votre copine s'est préparé hein). Fallou est passé vers 14h pour prendre leur repas. Il m'a montré les photos des jumeaux. Ils étaient tout mignons. Comme ils doivent être fatigués aujourd'hui, on passera les voir demain inchallah. Ma journée s'est passé comme ça au calme avec mon chéri mame böye.

Cela fait trois jours que Fatou a accouché, 3 jours auquel j'ai passé à la maison. Le boulot me manque déjà 😭. Fallou mom est tombé amoureux de ses enfants mdr, il ne parle même pas du boulot.  Fatou  sort demain inchallah, il y'a sa petite sœur Anta qui est venu et sa mère va passer du temps ici aussi. J'adore sa famille. Ils sont tous des anges except cette petite sœur que j'essaie de ne pas tabasser dans cette maison, c'est sa jumelle qui devait venir. Leur mère est comme ma grand-mère, on se lance des blagues chaque minute. Je vois d'où Fatou a pris sa gentillesse.

Anta: Tu fais quoi comme sa?

Moi: tu ne vois pas, je me prépare pour aller au travail.

Anta: tu comptes me laisser avec tout le travail de la maison? Yaw nitt nga

Moi: ne parles pas comme si on t'avais donné tout le travail du monde. J'ai déjà lavé les ustensiles d'hier et d'aujourd'hui, tout ce que tu as à faire c'est d'aller au marché et de cuisiner.

Anta: Meunou mako, lingay tayal. Tu ne peux pas me laisser ici avec tout ce travail là wakh. Gnou fatt la thi leur gui rek ngay fouy fi, tayal ba dè

( elle commence à m'énerver là, weuh, j'essaie de faire la paix avec elle mais ça se voit qu'elle n'est pas de même avis que moi.)

Moi: Kham nga lane la legui, je suis fainéante matay. Je m'en fou si tu dois nettoyer tout le quartier même. Je vais au travail, et tu ne peux rien ni faire. Et si tu ne fais pas attention, mane ak yaw thi keur gui dinala deff ni tiga déguè. Té sakh matay fouy, c'est pas ta maison aussi à ce que je sache. Rew (Si tu ne fais pa gaffe, je vais te tuer dans cette maison, impolie que tu es.)

(Elle m'énerve trop cette fille. Rew ba doff. Je suis allée dire aurevoir à mame böye avant de partir au travail.)

Quelques jour plus tard...

Jeynaba: La mécanicienne (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant