Jeynaba: La mécanicienne (en correction)

Part 60

Cela faisait maintenant quelques jours depuis le retour de Jeynaba, elle avait revue Hélène pour lui parler de ce qui s'est passé et pour voir comment continuer avec leur plan. Elle reçoit en ce moment l'appel de Modou.

Jeynaba: baye fall, comment tu vas?

Modou: ça va Alhamdoulilah. Tu peux venir à là clinique ******. Mignelle a besoin de toi.

Jeynaba: qu'est-ce qu'elle a?

Modou: viens, je t'expliquerais une fois là.

Jeyna: (elle se lève et met ses chaussures) d'accord, j'arrive tout de suite.

(Quand elle raccroche, Hélène l'a regardé l'air confuse)

Hélène: tout va bien?

Jeyna: je l'espère, je vais partir. On se capte tout à l'heure.

Hélène: pas de problème. Fais attention à toi.

Elle se précipite et prend un clando direction vers l'hôpital. Dans le clando, elle a commencé à repenser à son amitié avec Mignelle. C'est la seule amie qu'elle a jamais eu et elle était toujours à ses côtés, pour le meilleur et pour le pire. Elle aimait cette femme pour sa loyauté, sa bonté et son humour . Elle était toujours présente pour l'épauler, ça lui rappelle de sa sortie de prison. C'est Mignelle, sa mère et sa sœur qui étaient présentes pour l'accueillir.

*Flashback*

Elle venait de sortir de prison, et elle pensait que ça allait la rendre heureuse, le fait qu'elle soit libre mais elle sentait rien de cela. Elle ne ressentait rien à part la douleur et le rancoeur, alors elle décide de laisser la chaleur du soleil embrassait son visage, espérant que le soleil aurait peut être pitié de sa personne et enlever les douleurs de son cœur. Elle ouvre enfin les yeux et voit Mignelle qui court  pour se jeter sur elle.

Mignelle: (toute souriante) oh ma jumelle à moi, tu m'as manqué wayeee.

Et puis sa mère et sa sœur sont venues participer à cette célébration. Elles ont commencé à pleurer, surtout sa mère.

Néné: aye sama néné touti (oh mon bébé à moi) tu es de retour. Alhamdoulilah, oh Dieu merci.

Les retrouvailles étaient si émouvante pour ses femmes. Elles ont passés 4 ans de leur vie dans la misère et à se battre pour la justice. Enfin, leur vies pouvaient se résumer dans la paix, au moins elles pensaient. Quand elles se sont séparées, Jeyna a regardé sa mère avant de le prendre dans ses bras encore. Dans la voiture, Mignelle ne faisait que des blagues pourri pour détendre l'atmosphère.

Jeyna: si tu savais comment tes blagues sont pas drôles, tu arrêteras.

Mignelle: tu ris néanmoins. Soff

Néné: (sourire) vous recommencez encore? Prenez un jour de congé au moins.

Jeyna: dit donc, ton ventre commence à sortir. Je l'ai remarqué tout à l'heure.

Sophia: (sourire) elle est toute mignonne avec sa petite ventre.

Mignelle: (en touchant son ventre) n'est-ce pas? Mane rek thi femme enceinte.

Néné: (rire) Yaw, diaxale ngama (tu me surprends). Mais je suis toujours fâchée contre toi, tu as grave fauté.

Mignelle: ne recommence pas nak tata. Il faut me pardonner toi aussi.

Néné: on en discuteras après.

Jeyna: ne le pardonnes pas.

Sophia: laissez Mignelle tranquille vous aussi.