part 63

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Elle rentre dans leur maison, les yeux des habitants du quartier rivés sur elle et puis sur moi. Mais ce qui attire mon attention en ce moment était la voiture que j'ai vu garer devant leur maison. Mais c'est la voiture de mon oncle Tonton Ibrahima non? Je reconnais la plaque. Qu'est-ce qu'il fait ici? Chez Jeynaba? Se connaient-Ils?

Enfaite, tonton Ibrahima est le cousin maternelle de mon père. Il travaille comme conseiller du président de la république alors il est presque inaccessible. C'est pour cela que je suis si surpris de le voir dans ces parages, déjà que je ne l'ai pas vue depuis des mois. Néanmoins, je prend la route pour rentrer toute pensif. En parlant de mon oncle, il y'a mon cousin qui devrait rentré des voyages dans quelques jours et il faudra que j'aille le récupérer à l'aéroport. Il est trop osé lui, il laisses ses chauffeurs à la maison et me demande de venir le prendre de l'aéroport comme si j'ai le temps. Mais c'est mon grand-frère, on a fait les 400 coups ensemble jusqu'au jour où mon père a décidé de m'emmener étudier au states. Cela fait des années qu'on s'est pas retrouvé au Sénégal. Quand je suis là, il est à New York ou Paris, et parfois le contraire. On se voyait seulement parfois et ça c'est aux États Unis, alors vous pouvez deviner notre relation, c'est un peu distant. J'avais appris du décès de son meilleur ami que d'ailleurs j'ai jamais eu la chance de rencontrer, depuis lors, il s'est réfugié à l'extérieur.

Je n'arrive chez moi que vers les 21h, je rattrape mes prières et consulte mon téléphone pour voir les appels manqués et textos de Bintou. On ne connaît vraiment pas une personne que lorsqu'on les fréquente. Il faut que je lui règle ses comptes à celle là. Déjà que je fais de mon mieux pour essayer mais la dame pense que je suis déjà son mari pour me prendre tête et me manquer de respect comme elle veut. Elle ne sait pas que je peux annuler tout avec un claquement de doigts, je m'en fou que les parents aient déjà commencé de planifier le mariage.

J'entends quelqu'un toquait à la porte

Moi: oui, entrez!

Rockaya: Monsieur, votre mère vous demande à table. Elle dit qu'ils n'attendent que vous pour dinner.

Moi: Merci Rockaya, dites la que j'arrive. (Elle allait partir quand je l'appelle) Rockaya, Elle est où Noor?

Rockaya: elle dors déjà Monsieur

Moi: elle s'est couché si tôt aujourd'hui, elle a mangé au moins?

Rockaya: oui Monsieur, je lui ai donné ses médicaments aussi.

Moi: ok c'est bon alors, merci.

Elle sort me laissant seul. Je ne sais pas pourquoi mais elle continue de m'appeler monsieur et pourtant je l'ai demandé de m'appeler par mon nom mais elle dit que c'est plus comfortable pour elle de m'adresser comme Monsieur. Mais c'est pas le cas avec Bachir, elle l'appelle par son nom et parfois avec des surnoms comme « spaghettis » ou « Bic » parce qu'elle dit que Bachir est trop mince. Et ils sont tout le temps entrain de se faire des blagues pourri, je comprends pas pourquoi pas avec moi aussi. Suis je aussi intimidant comme le disent les autres?

Je descends plus tard pour trouver tout le monde à table, y compris Jamille (fiancée de Bachir) ma cousine Bintou. Elle fait quoi ici, elle? Depuis quand est elle ici? Bon, je salue tout le monde et m'installe au bout de la table, face à mon père et à côté de moi, il y'a Jamille et puis Bintou. Ma mère et Bachir sont assises près de papa en faisant face de Jamille et Bintou.

Maman: comment va Mignelle et le bébé?

Moi: c'était pas un accouchement facile mais ils vont bien Alhamdoulilah.

Papa: c'est ce qui compte, qu'ils ailles bien tous les deux.

Bachir: elle a accouché déjà? Je pensais qu'elle lui restait quelque semaines?

Jeynaba: La mécanicienne (en correction)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant