Jeynaba: La mécanicienne (en correction)

Part 20

Habib: Jeynaba, je ne veux pas que tu penses que je veux te marier que pour te controller ou bien que je vais te faire du mal. Je te le répète à chaque fois mais je vois que tu ne me fais pas confiance. Alors ça  serait mieux si tout s'arrête là car une relation sans confiance et communication n'est pas une relation durable.

Jeyna hésita quelque minutes, elle allait partir quand elle s'arrête d'un coup et lui dit

Jeyna: Quand j'avais 9 ans, mon père m'a emmené en vacances chez son demi-frère. Il me tabassait de même que sa femme. Je ne sortais pas et ne mangeais que le restant si y'en avait. Il a même essayé de me violer à multiple reprises mais il n'a pas reussit pas car... car (d'un bas vois) ma mère m'avait circoncis quand j'avais 8 ans... Heureusement pour moi, j'ai pu m'enfuir . Et même pas longtemps après, on a commencé à avoir des problèmes avec mon père.

Habib: Je suis désolée Nabou.

Jeyna: Si je te dis cela c'est parce que, c'est que j'ai peur. J'ai peur, tellement peur. Si tu savais comme c'etait difficile pour moi d'apprendre à te faire confiance. Mais suis là à te demander pardon par ce que, je veux que tu m'épouses, c'était juste le choc qui m'a poussé à être aussi irrespectueuse. Je veux me battre pour nous car j'ai réalisé que c'est toi celui que je veux passer le restant de mes jours avec. (Habib ne repondait toujours pas alors elle continue)
Désolée et je comprends que tu ne veux plus de cette relation mais sache que je tiens à toi. Et si je dois me battre pour te prouver cela. Je le ferais, il
Faudra juste me dire comment.

(Jeynaba se tourne pour partir, en espérant qu'il la retienne mais Habib la laisse partir. C'était finit entre eux pour de vrai se disait-elle. Elle rentre dans sa chambre et trouve sa petite sœur entrain de dormir, il se jette sur le lit le cœur ameurter.)

C'était une autre raison de détester son jour d'anniversaire qui n'apporte que du malheur se dit elle. Elle n'est pas allée au travail le lendemain et s'était bizarre que Fallou ne l'avait pas appelé pour demander de ses nouvelles. Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle se mariait aujourd'hui et que tout le monde est à la mosquée, Fallou y compris. Quelque unes de ses tantes et 2 de ses cousines ont passés la journée chez elle. Vers 16h, sa mère Mariama la trouve dans sa chambre et la demande de se laver et de porter les habits de peuls traditionnels qu'elle avait amener pour sa fille, une T-shirt blanc et une pagne bleu. Elle ne comprenait rien au début par ce que, Jeynaba le garçon raté ne connaissait rien des coutumes et elle ne se doutait de rien. Elle se disait que peut être c'est pour son anniversaire que sa mère faisait ça.

Plus tard, Fatou se retrouve chez Jeynaba de même que ses tantes et cousines et là, elle savait que ça n'allait pas.

Jeyna: Néné, qu'est-ce qui se passe ici?

Tante à Jeyna (Fatoumata): Wa djadja khana wakha goko? (Grand soeur, tu ne lui a rien dit?

Jeyna: Wakha gouma lane? Vous parlez de quoi?

Mignelle: Ana seteu bi? Aye Jeyna yay cachotière, tu es tombée aussi follement amoureuse que tu te maries déjà? Eupna. (En voyant ma mère et mes tantes) onong diarama (salut)

Et elle ne savait plus ce qui se passait. Tout est passé si vite. Elle allait se marier avec Habib. Elle était assis sur le lit avec ses habits traditionnels. Celui-ci était déjà au mosquée avec ses oncles et tout était déjà arrangé. Le grand-père de Jeyna n'a demandé que du colas et 6 milles francs en dote. Les tantes de Jeyna était furieuses avec leur père qui les a d'ailleurs tous donné en marriage de tel sorte, rapide et sans réception except pour sa cadette.

A 17h 25, la mère de Jeyna reçoit un appel.

Nene: (sourire au lèvre) Félicitation ma fille, tu es officiellement la femme de Habib Cissé. Yalla na yalla def baké thi seuy bi.