I Want To Write You A Book - [Terminé]

Chapitre 2

Chapitre Deuxième

James grogna dans son sommeil, dérangé par les vibrations de son téléphone sur du verre. Il se tourna lamentablement vers sa table de nuit afin de regarder l'heure qu'affichait son réveil. Treize heures. Décidément pas une heure pour réveiller quelqu'un. James émit un dernier grognement avant d'attraper son téléphone à l'aveuglette. L'écran s'illumina soudainement et la lumière aveugla quelque peu le jeune homme, mais après quelques secondes, il réussit à ouvrir suffisamment les yeux pour lire les différentes notifications. Dix appels de son agent. Huit appels de sa sœur. Mais le pire était sans doute les dix appels de sa mère. A cela s'additionnaient des tonnes - littéralement - de messages en tout genre pour tenter de comprendre où il était et pourquoi il ne donnait plus signe de vie depuis cinq jours. Le seul message qui selon lui valait le détour était un message d'Adam lui demandant de leur faire signe dès qu'il avait besoin de quelque chose. Alors que James s'apprêtait à verrouiller de nouveau son téléphone, l'écran se mit soudainement à afficher le nom de Silvio.

« Allô ? répondit-il d'une voix encore endormie.

— Putain. J'y crois pas. Il est vivant.

— Bonjour à toi aussi.

— T'es où ?

— Dans mon lit.

— Où ça ?

— Chez moi.

— Joue pas au con James. T'es où ?

— A Londres.

— Ok. Première bonne nouvelle de la journée. Là, tu vas prendre une douche, tu vas t'habiller et tu te ramènes rapidement à l'adresse que je vais t'envoyer. Vite.

— Pour quoi faire ? Je croyais qu'on avait fini.

— Alors, je vais peut-être t'apprendre quelque chose mais tu viens de finir une tournée qui a été filmée. Et étonnamment, la promo ne va pas se faire toute seule ! Alors ramène ton cul ici ! Tout de suite !

— Les gars sont là ? demanda James en regardant encore une fois son réveil.

— Oui ! Bien sûr qu'ils sont là ! Eux.

— Vous pouvez le faire sans moi alors. Je serai pas là avant deux heures et demi avec le trafic.

— Il se fout de moi. Tu te fous de moi ? Hein ? Dis-moi que tu te fous de moi ? répétait Silvio dont l'agacement se faisait maintenant clairement entendre dans la voix. »

James s'apprêtait à lui répondre qu'il était des plus sérieux quand il distingua vaguement la voix d'Oliver de l'autre côté du fil, un peu lointaine au début puis soudainement beaucoup plus proche.

« James ? C'est moi. Oli.

— Je veux pas le faire, Oli. J'ai plus la force. Je veux juste qu'on me laisse tranquille.

— James, la presse a parlé de ton retour en solo en Angleterre. Ils spéculent déjà sur un froid entre nous. Il faut que tu viennes, juste pour les rassurer. On te demande juste de faire acte de présence. Jacob et moi, on va gérer les questions. »

James soupira et passa sa main dans sa tignasse blonde.

« Ok... soupira-t-il.

— Super ! Et oublie pas ton beau sourire.

— Ouais, ouais,... Je serai là dans trente minutes.

— Merci James. À toute de suite. »

***