I Want To Write You A Book - [Terminé]

Chapitre 51.2

Chapitre Cinquante-Et-Unième - Partie II

Ashling était restée plusieurs jours de plus chez ses parents. Aussi, quand elle était revenue à Londres, chez James, la plupart des meubles au rez-de-chaussée étaient déjà en place. Même s'il restait pas mal de cartons à vider qui pour l'instant ne faisaient rien d'autre que s'entasser dans des coins et recoins de pièces.

« James ! s'écria Ashling en entrant dans la maison. T'es où ?

— Cuisine ! »

Ashling accrocha son manteau à la penderie de l'entrée et laissa tomber son sac sur le sol avant de partir pour la cuisine. James était là, attablé à l'îlot central. Il était en train de finir des restes de lasagnes à même le plat.

« Tu sais qu'il est neuf heures du matin ? demanda Ashling en se collant dans le dos de James et en déposant une myriade de petits baisers dans le cou du jeune homme. Tu m'as manqué...

— Toi aussi, tu m'as beaucoup manqué. Et si tu soulignes le fait étrange que je mange des lasagnes à neuf heures et demi du matin, c'est parce que tu n'as jamais mangé les lasagnes de ma sœur. Elle est venue les faire hier soir. Tu veux goûter ? demanda James en tendant sa fourchette pleine vers la bouche d'Ashling.

— Alex m'a préparé un super petit-déjeuner ce matin. C'est gentil.

— Tu sais pas ce que tu loupes... assura James en avalant la dernière bouchée de lasagne. Bon... Ashling Carter.

— Oui ? questionne Ashling en ne comprenant pas bien le soudain sérieux de James qui s'était retourné vers elle.

— T'as réfléchi à ce que je t'ai dit ?

— À propos de ?

— De ramener certaines de tes affaires ici.

— Oh... Et bien... Peut-être bien... Oui...

— Vraiment ?

— Pourquoi tu fais cette tête ?

— Bah... Hier soir, au téléphone, t'avais pas l'air hyper emballée par l'idée. Donc je pensais pas que tu dirais oui aussi facilement.

— Non, hier soir j'étais septique sur le fait que la maison allait être prête pour le réveillon...

— Donc c'est oui ?

— Oui. On peut dire ça oui, répondit Ashling en souriant devant le visage rayonnant de James qui resserrait son étreinte autour de son corps.

— Je t'aime, murmura-t-il sa tête reposant sur la poitrine de la jeune femme. Je t'aime et je suis si heureux qu'on se soit trouvés dans un monde où notre histoire est possible. Je suis heureux de t'avoir trouvée et d'être capable de te prendre dans mes bras pour être hors du temps et de la réalité. Je suis à toi Ashling. Et je m'en fiche si tu me trouves si extraordinairement niais, parce qu'il faut que je te le dise. Et pour la nouvelle année, je nous souhaite de trouver la paix dans la réalité qui va finir par nous rattraper. Et même si cette réalité nous fait un peu de mal, je suis heureux d'y être. Car c'est dans cette belle réalité que l'on s'est rencontrés. Car c'est dans cette réalité que je peux être moi avec toi. Et c'est beaucoup trop ennuyant d'être moi sans toi.

— Ça tombe bien. Parce que je préfère toujours quand nous sommes « nous », ajouta Ashling en embrassant les cheveux de James. »

***

Les jours suivant avaient filé beaucoup trop vite pour Ashling. Parce qu'elle ne quittait plus la maison de James et qu'entre ses quatre murs, ils avaient la sensation d'être rentré de nouveau au paradis. D'ailleurs, la playlist qui les avait accompagnés dans leur retour de Mousehole les avaient bercés tout le week-end.

Puis le lundi, les quatre autres garçons du groupe étaient enfin tous de retour à Londres. Parce que James avait absolument voulu fêter la nouvelle année dans sa nouvelle maison, alors ils avaient annulé le traditionnel nouvel an à Los Angeles à la villa d'Adam et avaient tous assuré qu'ils seraient là ; même s'ils voulaient venir voir avant la nouvelle acquisition de James. Jacob avait adoré le jardin et se voyait déjà organiser des matchs de foot entre amis légendaires. Adam avait aimé la cave à vin. Simon et Oliver avaient adoré la mezzanine et le piano qui trouvait parfaitement sa place. Ashling avait aimé la soirée qu'ils avaient passée tous ensemble car, pour une fois, elle se sentait entre amis. Elle ne se sentait plus de trop. Plus du tout. Elle était à sa place. Enfin.

« Bon James ? Quelle heure pour demain ?

— De toute façon, t'arriveras pas à l'heure, fit remarquer l'intéressé assis dans son canapé jaune et son bras autour des épaules d'Ashling. Alors quand tu veux.

— Super ! J'adore ce genre d'horaires ! Ça va être formidable, assura encore une fois Adam en se retournant vers lui au milieu de la pièce centrale. On est vraiment bien ici. »

Adam ne pouvait pas le voir, mais James hocha doucement la tête et rapprocha Ashling encore un peu plus de lui en murmurant dans ses cheveux un dernier « Je t'aime. » auquel elle répondit dans un murmure qu'il n'entendit pas.