C'est une drôle de chose
Que le bonheur
Un petit parfum d'ailleurs
Une perfection fragile
Qui tangue entre deux mondes futiles
On sait tous
Que ça ne durera pas
Et malgré cela
On se retrouve bêtement à le contempler
Émerveillés.
Le bonheur
C'est peut-être ce sentiment nouveau
Qui attire de plus en plus souvent
Mes yeux dans le bleuté du ciel.
Pour y rêver.
Pour rêver d'elle.
- Tu es bien pensive Ludivine
Aurais tu un amoureux ?
Mon père rigole
Deux petits éclats qui rebondissent
Jusqu'à ma mère
Et puis ma soeur
Et la deuxième et bientôt
Tout le monde est contaminé par ce rire élastique qui
Comme des bulles de savons
Claque sans grande conviction
Juste pour satisfaire un certain concept
De beauté.
L'amour et moi
Liés en une seule phrase
C'est sans doute trop ubuesque
Dans leurs petites idées.
Et pourtant
Ils ont bien raison de considérer cela absurde !
Je n'ai pas d'amoureux
Qui s'accorde au singulier,
Mais des milliers de passions
Qui perpétuellement font déborder mon cœur
Dénué de toute raison.
Et si cet amour pluriel
Est trop compliqué à leur compréhension
Qu'ils considèrent alors
Que tous ceux
Et surtout tout ce
Dont je suis folle amoureuse
Peuvent communier en une seule personne :
Elle.
Rose est la parfaite synthèse
De tout ce que j'aime.
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Tous les mots de nos silences
PoetryRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...
