Ce soir
Je ne rentrerai pas chez moi
Je prierai
Seulement
Une amie à moi.
Je m'assois sur un banc
Et comme je laisserais
La grande sœur que je n'ai pas eue
Caresser mes cheveux.
Je laisse l'éclat de la lune
Tendrement me cajoler.
C'est étrange
De regarder la Lune.
On est si petit
Si dérisoires
Si vite oubliés.
C'est comme si on était déjà morts
Tout compte fait.
C'est drôle de laisser parler
Une parfaite franchise
Et un instant imaginer
Ce que cette bonne soeur ronde
Pense de nous,
Petits humains.
S'épanche-t-elle sur notre sort
De simples mortels ?
Est-elle touchée par l'immense importance
Que l'on croit bon d'accorder
A nos quelques secondes passées sur terre ?
Ou trouve-y-elle ça
Infiniment triste ?
Dis-moi,
Lune
En quoi ont cru tous les pêcheurs avant moi
Qui d'une ligne à peine trop grande
On voulu cueillir des réponses
Dans la lueur de tes rayons ?
Lune
Pourquoi ont-il chercher une lumière
En toi,
Toi qui a su incarner de l'Histoire toutes ses noirceurs ?
Toi qui te perds dans les étoiles par ta clarté obscure ?
Lune
C'est toi je le sais
Toi qui sème le doute
Dans les cœurs en déroute
Mais c'est toi
Aussi
Toi la seule
A regarder le monde
Lorsque qu'il se cache dans la nuit.
Tu es notre véritable Soleil en réalité.
Alors ce soir aide moi
Et dis moi sur l'Histoire du temps
Que la seconde
Où j'ai vécu
Tu les as vus,
Nos poèmes
Ensemble,
S'aimer.
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Tous les mots de nos silences
PoetryRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...
