L'air chaud caresse mon visage
Et c'est comme si plus rien ne comptait.
Il y a l'odeur suave des feuilles jaunes
Et la poussière qui vagabonde
Dans les rayons de soleil.C'est beau une bibliothèque.
Juste là
Pour tuer le temps
Et penser à ces tous ces lieux familiers
Que je ne verrai plus jamais.
Comme si l'on se déchirait à soi même,
On enlève au tableau toutes les couleurs et la lueur du ciel
Et on laisse mourir d'ennui l'homme peint devant,
Seul.Alors je tourne les pages
Et tourne
Et tourne
Comme l'envie de capturer
Toutes ces lignes
Que je ne lirai jamais.
Tous ces mots ignorés
Durant toutes ces années
Et qui ne naissent que là
Là dans ces heures d'été.Raclement de chaise,
Le sol qui frémit
Et bruit mat de livres
Sur la table où je suis.Je ne suis visiblement pas la seule
A avoir attrapé cette étrange mélancolie
Pour la poussière et les feuilles jaunies.Je lève un œil et
Le rabats tout de suite.
Non.
Elle n'aurait pas fait ça.Qu'est ce qu'elle recherche donc
A me poursuivre comme ça ?(Enfin, si je suis un brin honnête avec moi même
Je dirais que je ne rêvais que de cela)Est ce une vengeance
Au feu qui grimpait malgré moi
Le long de l'allumette ?
Ou la volonté
De me faire regretter
Mes lettres ?Il faut que je sache.
Je relève la tête.Et elle est là
Elle me regarde
Et là
Elle me sourit.Pas un sourire
Salut ça fait longtemps
Ni un sourire
On ne se parle pas beaucoup mais je t'aime bien
Ni même un
Salutations chère inconnueNon
C'était un sourire triste
Comme
Tu sais, je suis aussi désolée que toi
Que ça n'ait pas marché
Ou alors
Il me manque notre temps à deux
Ou bien
Je t'aime beaucoup tu saisMais en fait
Je crois que c'était surtout un :Désolée.
Sincèrement désolée.
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Tous les mots de nos silences
PuisiRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...