Alors me voilà
En robe et en collant noirs
Avec l'espoir
Qu'elle ne viendra pas.Mes pensées indécises
Se dessinent sur les murs
Ombres de doute et d'amertume
À l'approche de l'heure cruciale.- Je sors.
Juste pour respirer un peu
Les frontières infinies du vent
Et mon cœur se remet à battre
Un peu plus fort.C'est fou comme
Enfermer ses pensées en cage
Peut broyer son cœur
De l'intérieur.Le bougonnement des voitures
Gelées par l'hiver
Se mêle au rire des passants
Perdus dans leur petit univers
Éperdument.
Ils sourient
Seuls dans le bus
A quelques mots délicatement formulés
Sur leur écran illuminé.
Ils écoutent leur mélodie
De sons saturée
Avec des voix destinées
À leur petites oreilles exclusivement.Ils sont tous identiques
Une mosaïque de similarités
Pourtant moi je croyais
Que l'humanité
Était une unité de différences.Des phares jaunes
Se profilent dans ma rue
Et ma grand-mère se devine
Dans le déclin lumineux du soir.
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Tous les mots de nos silences
PoesíaRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...