Parce que le silence est la seule des réponses
Et que rien, jamais, ne pourrait apaiser
La douleur cuisante, le dénuement profond
Parce que je n'ai plus rien à perdre et tellement peu à gagner...Tout ce que je voudrais à ce jour
C'est aimer.Mais puisqu'aucune ivresse ne me ferait oublier mes larmes
Et puisque de toute façon, tout, toujours,
Est moins fort que la peur...Je me suis levée vers ma porte close
Et comme dans une folie effrénée de me crever les yeux,
Face à tout ce que j'ai perdu
D'un coup sec,
J'ai déchiré mes cheveux.La lame brillante ne disait rien.
Et pourtant j'ai vu dans son regard
La satisfaction
De m'avoir piégée sans m'avoir prévenue.
Car aujourd'hui
Ce ne sont pas seulement mes cheveux qui sont tombés à terre,
Ce sont toutes mes défaites,
Mes larmes d'autrefois.
Toutes ces fois où j'ai laissé le sang couler
Sans le retenir de mes doigts.Et alors sur ma tête il ne reste que
Quelques mèches
Et surtout une peur terrible, grondante, terrifiante
Car mieux que personne elle savait
Ce qu'il s'était passé là.Elle savait que c'était le premier signe
De ce qu'elle savait déjà :
J'allais gagner.
Plus qu'eux, plus qu'elle,
J'allais vaincre.
Et ça fait peur, la victoire.Rien ne peut enlever la douleur cuisante
Ni les larmes, et surtout pas la peur.Mais aujourd'hui, en la tenant par la main,
Je pourrai l'aimer, elle, oui.
C'est certain.
Et cela
Je me le promets.
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Tous les mots de nos silences
PoesíaRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...