Elle rejoint ses amies
Qui la consolent d'une douce étreinte.
Sacha, Lucie, et beaucoup d'autres que je ne connais pas
La cajolent tendrement
Dans leurs bras.
Leurs regards me fusillent en plein cœur.
Mais
Je ne leur en veux pas.
Car moi même je sais
Que Rose n'a rien fait.
Pourtant une petite voix
Une toute petite voix
Me souffle que tout ça
Est bien injuste
Puisque ce baiser là
Elle en rêvait
Tout autant que moi.
Mais moi
Je n'ai pas d'amies
Pour me donner raison
Pour nier l'évidence
Pour plaider ma candeur
Alors que mes crimes coulent de mes yeux
Je n'ai personne
Pour interpréter chacun de mes gestes
En ma faveur.
Je n'ai que des mots.
Mais ils sont partis
Avec le flot de douleur
Qui peu à peu
S'écoule de mon cœur.
Oh !
Et bien sûr
J'avais Rose.
Et face à son vide
Une seule question
Demeure là où son parfum se dissipe
Un peu plus à chaque seconde,
Comme suspendue entre nous deux :
Pourquoi ?
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Tous les mots de nos silences
PoesíaRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...
