Mais bientôt c'est un nouveau contact
Qui vient briser le tout.
Ses mains ses doigts rudes et violents
Qui se plaquent sur mes épaules
Et me repoussent.
Me repoussent de toute leur force.
Alors je vois son regard
Son regard qui ne m'a jamais semblé
aussi perdu.
J'y lis
De l'abandon
De l'angoisse
Du désespoir
De la désolation
Du désarroi
Et de l'amour aussi
Je crois.
Alors elle se lève
Me regarde une dernière fois
Comme pour s'excuser
Et s'en va en courant.
Sans un mot.
Je n'essaie même pas de la rattraper.
Car à cet instant je sais
Que ce n'est ni de sa faute
Ni de la mienne.
On s'aimait durant ce baiser.
On s'aime.
C'est certain.
Mais aujourd'hui
Un fantôme s'est glissé
Entre nous deux.
Ce n'est ni de sa faute
Ni de la mienne.
Car ce fantôme là, je crois,
C'est ce sentiment nouveau et singulier
Tellement ravageur
Qui a fait s'effondrer des empires entiers :
Celui de la peur.
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Tous les mots de nos silences
PoetryRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...
