Les arbres se penchent et penchent et
tombent
dans le lacIls meurent et s'enterrent dans leur
tombe
bleutéeLeur
beauté
magistrale est celle du phénix qui renaît de ses
cendresLeurs
tendres
feuilles agonisantes caressent le miroir divin
Ou se mire le
soleilDe son
sommeil
majuscule il clôt paisiblement les
paupières
de la natureEt la nuit devient aux feuillages touffus ce que l'eau clémente est
aux pierres,
Maigre couverture dans les passions nocturnes
déchaînéesEt tous les éléments se retrouvent en un mouvement
enchaînées
Pris aux pièges par l'audacieuse et
sombre
obscuritéEt les arbres se penchent se penchent et
tombent
dans le lac.
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Tous les mots de nos silences
PuisiRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...