C'est étonnant
De sentir son cœur battre
À mille à l'heure
Pour des mots.
J'ai toujours eu
Une profonde complicité
Avec les sons qui m'entourent.
Ce sentiment que tous les mots
Tiennent au creux d'une main,
Quelque chose de familier
Un peu comme l'odeur de la lessive
Du gâteau au chocolat
Ou des pages neuves des cahiers de brouillon.
Mais là
Ce n'est plus la douce compassion de la poésie,
Ce n'est plus délicat murmure des mots qui berce mes pensées,
Ce n'est plus un pétale de fleur
Qui vient se poser sur mon cœur,
Non.
Non là c'est
Un torrent de battements désorganisés
Un palpitement sans fin et effréné,
Une tempête formidable rugissante
Couverte d'éclairs et qui d'une beauté meurtrière
Paralyse de stupeur ses proies languissantes
Qui tombent à genoux privé de tout air
Pendant que leur poitrine explose
De sentiments dévastateurs.
C'est sans doute là
La preuve
Qu'aimer et être amoureux
Est si différent
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Tous les mots de nos silences
PoesíaRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...
