Elle était là, seule.
Ses longs cheveux argentés
Semblaient briller comme la première étoile
Dans les soirs verts d'été.
Un livre à la main
Des mots dans ses yeux
Une beauté aux lèvresIl me semblait bien amer
De venir troubler
Son silence d'une si paisible beauté.Pourtant je me suis approchée.
Je n'entendais plus la rumeur des collégiens
Seuls comptaient ses yeux
Ce matin.Je suis restée là
A un regarder son regard blanchir les pages
A cueillir son effluve
De myrtille et de miel
Jusqu'à mon visage.
Elle était belle.Et alors
Elle a levé la tête.On n'a pas eu besoin de mots.
J'ai vu un millier de sentiments
Vibrer dans ses prunelles
De l'appréhension
De la détresse
Du désarroi
Mais de l'amour aussi,
Ça oui.Elle avait peur.
Mais moi pas.Elle a juste besoin de se rappeler
Ce qu'est la beauté
A quel point on était belle
Elle, moi, ce soir là dans le pré
Nos lèvres scellées
Comme une promesse, comme un espoir
Dans un baiser.Alors je me suis penchées
Et même si ses yeux me criaient le contraire
EnsembleOn s'est embrassée.
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Tous les mots de nos silences
PoesíaRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...