Petit bout de nature
Oublié par le temps
Comme un trésor sans valeur
Des guerres survivant,
Mon Refuge.Il est étonnant comme parfois
Les Hommes se sentent liés aux choses
Dont ils détruisent les frères.
C'est une nécessité maladive,
Comme un besoin existentiel
Qui sans autre justification
Me fait ce soir me recueillir
Au berceau de mon monde.Je traverse les feuilles
Non sans jalouser le ciel
De connaître leur beauté
A la lueur des étoiles.
J'avance.
La quête de silence
La mort de questions
Qui sans répit harassent les esprits
Dans le bruit.
C'est ça, le lit de ma poésie.Là, juste de quoi vivre et respirer
Aimer, écrire et penser.Alors je monte à l'arbre
Un deux droits
Une demi éraflure
Et je contemple
De mon cocon maternel
Le monde qui n'est plus le mien.
Je m'abreuve à son sein verdoyant
Qui d'un baiser sur mon front
Me fait oublier mes affronts.
Elle est fière de moi, ce matin.Et alors
J'écrisUn retour au paradis.
Un sentiment de familiarité
Glisse vers mon âme, de mon poignet,
Comme si je retournais au pays
Après des années d'exil.
Là, un foyer, une mère
Et surtout ce sentiment
De retrouver
Un petit bout de moi.
Ce sentiment
C'est celui de l'enfant
Avec ses bouts de chiffons.
C'est celui du fils
Dans les bras d'une mère,
Dans le parfum d'un père.
C'est celui de l'homme
Qui au combat au front
Reçoit de l'autre bout du continent
Une lettre de son amante.Et tandis que le vent
Souffle dans mes cheveux
Je forme d'une encre bleue
Un rêve dans une esquisse
Hésitante.Les mots
Font partie de moi
Ma famille de coeur
Mes rêves
Mes espoirs
Mon bonheur.Ce soir
Je suis rentrée
Chez moi.
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Tous les mots de nos silences
ПоэзияRoman en vers libres "Les mots Ne sont que des métaphores Tu sais ?„ C'était écrit De sa main Entre les lignes D'un bouquin. Alors je lui ai répondu : "Un deux trois quatre Bleu rouge jaune violet Regard douceur immortel mélodie Crier rire sour...