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Au milieu de la nuit, de cette tragédie, de mes rêves, de mes cauchemars, de mes peurs et de mes angoisses, je m'en remet à toi.
Si tu tombes, je tomberai avec toi.
Cette nuit-là, où tout a commencé, où l'on m'a accordé le pl...
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《 Ce que j'ai subi a fait de moi ce que je suis 》
Alan Moore
PDV ...
Où étais-je ?
Des murs blancs... Un lit et des draps blancs... Où étaient les deux policiers qui m'accompagnaient... J'étais toute seule ? Quel heure était-il ? Faisait-il jour ? Combien de temps avais je dormi ?
Bip... Bip... Bip...
Qu'est-ce que c'était ? Ce bip bip ne m'était pas inconnu...
Je me redressais, tournant en même temps la tête lentement, un air encore légèrement endormi. Remarquant que j'étais branchée à des machines, mon corps réagit d'un seul coup, comme un réflexe, réagissant à une menace. Écarquillant les yeux au maximum qu'ils pouvaient l'être, je regardais mon pire cauchemar, revivant une nouvelle fois ma hantise. Mon rythme cardiaque s'accélérait, faisant s'emballer la machine qui me fit encore plus stressée, dû aux 'bips' rapides.
Comprenant où j'étais, une panique soudaine envahit mon corps, qui réagissait au quart de tour. J'étais revenue ! J'avais fait confiance à ces policiers et voilà qu'ils m'avaient ramené ici !
J'avais eu tord ! Je ne pouvais faire confiance à personne !
J'arrachais le cathéter planté dans ma veine de l'avant bras d'un coup sec. Ce qui me fit extrêmement mal ! Cette douleur m'effrayait encore plus que je ne l'étais déjà. Je ne voulais pas voir cette chose sur moi. La peau de mon visage était devenue bien plus pâle, dû à la peur qui m'envahissait toujours plus...
Je m'arrachais aussi du corps toutes les sortes de patch, ainsi que les lunettes à oxygène, composées de deux petits tuyaux à fixer dans le nez, laissant les machines effectuer un long 'Biiiiiiiiiiiiiip' incessant, n'étant plus en contact avec mon corps.
J'entendais des pas hâtifs arriver vers moi. Je relevais la tête avec une peur bleue d'être vue par ces personnes. Où est Jimin ?! Il m'avait promis de ne pas me faire de mal !
Un homme avec une blouse blanche rentra dans la pièce. Cette vision d'horreur me figeait complètement, sentant arriver la crise de panique dans un avenir proche.
...: Mademoiselle ! Que se passe t-il ?!
Il fit un pas de trop vers moi, tendue à mon maximum, la peur me glaçant le sang. Il le remarquait très bien. Je reculais dans mon lit, et, suivant un geste trop brusque, je tombais du lit à m'en râper le bras contre une barre d'acier. D'autres personnes arrivèrent, vêtus aussi de blouses blanches, ayant entendu tout le bruit que je faisais.
C'était un cauchemar !
...: Mademo-
...: NE M'APPROCHEZ PAS !
Je reculais encore un peu, me cachant le plus possible et me recroquevillais sur moi-même, tremblante comme une feuille. Je serrais de mon autre main mon bras blessé par ma chute. Je n'avais même pas le courage de les regarder, je me contentais de hurler, de hurler fort, tout en restant en boule dans un coin de la pièce.
