Crise de panique

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《 Le passé nous étouffe dans les regrets et les remords, le futur nous berce d'illusions 》

Bruno Combes

PDV Jimin

Il était 18h30, je venais à peine de garer ma voiture et de fermer mon portail après mon passage. J'étais allé chercher les médicament à la pharmacie, où j'ai été complètement dévisagé lorsqu'elles ont vu ce qu'il me fallait. Puis, je m'étais également arrêté dans un supermarché pour prendre un autre vêtement et sous-vêtement pour Tomoe que son espèce de blouse d'hôpital qu'elle traînait depuis certainement un moment. Ne sachant pas sa taille, j'avais fais avec le peu que j'avais vu. Conclusion : j'étais en retard.

En déverrouillant ma porte d'entrée, je n'entendis aucun bruit dans ma maison, comme si il n'y avait personne. J'entrais tout à fait naturellement et enlevais mes chaussures, avant de me diriger vers le salon. Je regardais un peu partout, même dans certains coins que je ne pouvais pas voir avec les meubles, mais ne vis personne.

Jimin: Tomoe ?

Aucune réponse. J'allais voir dans la cuisine, mais j'y fis le même constat. Je toquais à la porte de sa chambre et, après quelques minutes de silence, j'ouvris doucement pour découvrir qu'elle était aussi vide. Au cas où, j'entrais dans la mienne, mais rien non plus. Je commençais à stresser lorsque je vis la porte de la salle de bain fermée.

Jimin: Tomoe ? Tu es là ?

Tomoe: Ah ! Euh. Oui...

Me voilà rassuré, j'avais bien cru pendant un instant qu'elle était partie comme une voleuse.

Jimin: Tout va bien ?

Tomoe: Je n'y ai pas pensé, mais... Je suis allée prendre une douche, sans vêtement de rechange. Alors, je n'ai rien à me mettre...

Jimin: Ça fait combien de temps que tu es dans cette pièce ?

Tomoe: Je sais pas... Peut-être 1h ou 2.

Je soupirais discrètement, légèrement blasé par le fait qu'elle soit resté enfermée pendant deux heures, alors qu'il n'y avait personne dans la maison pour la regarder en serviette. Posant le sac avec les achats pour elle devant la porte de la salle de bain, je lui dis en rigolant légèrement :

Jimin: Tu comptais rester enfermée dans cette pièce jusqu'à qu'un vêtement tombe du ciel ? Tu aurais dû prendre les miens en attendant.

Tomoe: Ah. Euh... Peut-être. Je ne savais pas si j'avais le droit... Et n'ayant pas l'heure... Je me suis dit que tu pourrais revenir et... Du coup...

Jimin: Je t'ai posé devant la porte un sac avec un pyjama que je viens de t'acheter dedans et... Enfin bref, dès que tu auras mis tout ça, sors de là.

Je partis de devant la porte et une fois arrivé dans le salon, j'entendis la porte se déverrouiller et se refermer quelques secondes après.

Elle était revenue vers moi, habillée du pyjama que j'avais acheté pour elle. J'avais pensé que comme vêtement pour le moment c'était le mieux pour elle.

 J'avais pensé que comme vêtement pour le moment c'était le mieux pour elle

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