Ce que j'aime chez toi

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《 Les larmes sont un don. Souvent les pleurs, après l'erreur ou l'abandon, raniment nos forces brisées 》

Victor Hugo

Tomoe: Je me sens... Aimé... C'est grâce à toi si je peux sourire, Jimin. Je voulais me cacher... De tous, de n'importe quoi. Assise seule dans le noir, je restais immobile. Puis, tu es apparu devant moi, tu m'as tendu la main de tes bras fort avec un sourire chaleureux. On m'en a dit des mots cruels, mais tu vois en moi... Une sorte de bijou. Merci.

Je me relevais pour lui tendre à nouveau la main. Elle la prit doucement, se relevant peu à peu.

Jimin: On rentre à la maison ?

Tomoe: Oui.

Nos doigt enlacés, on se regardait tous les deux, un sourire joyeux aux lèvres. Toutes ces larmes appartenaient désormais au passé. Je ne savais pas si toute sa souffrance était enfin derrière nous, mais je ne pensais pas, nous avions encore beaucoup de travail. Mais, là, avec sa main dans la mienne et ses yeux posés sur moi, je me sentais tellement heureux. Enfin, je voyais ce sourire... Rien qu'avec ça, ou avec tout ça, je me sentais comme un roi. J'étais peut-être une personne trop gourmande, car ce que je regardais était terriblement beau. J'étais chanceux.

Elle regarda tous mes collègues et s'inclina timidement. Dans cette pièce, que je n'avais jamais vu si silencieuse, se fit reconnaître sa seule et unique voix.

Tomoe: Je suis désolée... De ce que j'ai fait...

Personne ne disait un seul mot. Ils la regardaient juste, complètement sous le choc. Je remarquais aussi que des gens s'étaient ajoutés: Lisa, Namjoon, Yoongi, Jin. Bref, tout le monde. Je fis signe à Tomoe de se redresser, lui chuchotant un " ce n'est rien". Allant vers mon chef, la veste de Tomoe dans les mains, il lui tendit, en baissant la tête. Elle la récupéra et l'enfila rapidement.

Jimin: Dis-moi.

Tomoe: ?

Jimin: Pourquoi soudainement... Tu m'as demandé de t'abandonner comme ça ? Qu'est-ce qui s'est passé, je ne comprend pas.

Elle se mit soudainement à triturer ses doigts, comme anxieuse d'avouer quelque chose. Mais, elle finit par le dire...

Tomoe: Mary.

Jimin: Mary ?

Mary: ?!

Tomoe: Mary est venue à la maison... La fois où je t'ai appelé au travail...

Jimin: Quoi ?!

Tomoe: Je ne sais plus ce qu'elle m'a dit exactement mais, ça me faisait clairement comprendre que je n'étais pour toi qu'un poids. Aujourd'hui encore avant de-

Jennie: Jimin, je suis témoin. Mary a vraiment dit des choses qui ne se disent pas. Je suis arrivée et après... Tu connais la suite.

Jimin: Je suis... Déçu.

Je regardais une Mary horrifiée, ne comprenant pas à qui s'adressait réellement ma phrase, ne s'attendant peut-être pas à tout ça et que tout lui revienne dessus.

Jimin: Alors, tout est de ta faute ?

Mary: Attendez ! Vous allez la croire ?! Personne ne peut prouver que je suis allée chez Jimin... C'est une menteuse.

Jimin: Tomoe est peut-être ce qu'elle est, et alors ? Elle ne m'appellerait pas en pleurs pour rien. Tu me déçois de plus en plus, Mary. Vraiment. Je me suis réellement trompé sur ton compte...

Mary: Mais attend Jimin, je m'inquiétais juste pour toi je-

Jimin: C'est toi aussi l'ambulance qui est venue frapper à ma porte ?

4:15amOù les histoires vivent. Découvrez maintenant