《 C'est à partir de combien de larmes qu'on arrête d'être triste ? 》
20h50
Je rentrais chez moi en comptant, bien évidement, rattraper les heures de sommeil que j'avais perdu. Je déposais ma voiture dans mon garage et une fois descendu, en traînant du pied, me dirigeais vers mon portail pour le refermer, avant que je n'oublie une nouvelle fois. Mais en levant les yeux du sol, accompagné de gros cernes sous les yeux, je vis 3 gamins, entre 13 et 15 ans.
Jimin: Que faites vous là ? Vous devriez être chez vous à cette heure là.
...: On voulait prendre des nouvelles.
Jimin: Des nouvelles ?
Un vent froid d'automne vint nous donner à tous un frisson de fraîcheur. Le même vent qu'il y avait depuis maintenant le début de l'automne. Un vent qui faisait tomber les feuilles, même de nuit. Faisant s'accumuler les feuilles mortes dans ma cour...
...: Où l'avez-vous emmené ? Comment va t-elle ? Elle était réellement enfermée ?
...: Je vous avais bien dit que ce n'était pas un esprit corrompu !
...: Évidemment !
Leur demande me laissait confus. La seule personne dont ils pouvaient parler était la fille qui hurlait... Mais comment pouvaient-ils être au courant ? Lorsqu'on l'avait récupéré, je n'avais vu aucun enfant qui entourait la maison... Seulement des adultes.
Jimin: Vous étiez au courant ?!
...: Héhéhé !
Jimin: Vous ne devriez pas mettre le nez dans cette affaire, cela ne vous regarde pas.
...: Comment ça ça nous regarde pas ? C'est quand même grâce à nous que vous l'avez découvert.
Jimin: Pardon ?
...: Et ben oui. Bref, on veut savoir comment elle va.
Jimin: Attendez, répondez moi d'abord. Comment étiez-vous au courant ?
...: On veut pas passer un interrogatoire, on veut juste savoir comment va cette fille. On a rien d'autre à vous dire, Monsieur le policier !
Ils me donnaient mal au crâne. Ils étaient bornés et ne m'avaient jamais réellement apprécié. Ces jeunes garçons avaient certainement des choses à me dire. J'allais devoir leur faire cracher le morceau d'une façon ou d'une autre.
Jimin: Je ne vous répondrais pas si vous ne répondez pas aux questions que je vous pose.
...: Tch...
Il y eut un grand silence entre nous puis, finalement, ils partirent. Ça faisait encore des personnes à interroger... Je n'étais plus dans mes heures de service, mais j'avais étais témoin qu'ils savaient quelque chose. Je réglerais ça le lendemain... Après une bonne nuit de sommeil, ça irait mieux là, je n'en avais clairement pas le courage. En soit, ça ne pressait pas à la minute, ils n'étaient en rien menaçant.
Alors, je fermais mon portail et rentrais chez moi retrouver la douce chaleur de mon foyer. Je n'eus pas réellement le courage de me faire à manger, alors je fis cuire une demi-pizza, après avoir ouvert la fenêtre de ma cuisine pour aérer. Une sorte de Toc... Me faisant la remarque que je ne devais pas oublier de fermer la fenêtre après, en attendant que la pizza fut prête, j'allais m'installer sur le canapé, exténué de mes deux derniers jours de travail...
Ma pauvre pizza avait fini de chauffer, mais incapable de rester éveillé, je m'étais endormi sur le canapé, l'oubliant totalement.
2h15
PDV Externe
Dans la nuit, une personne s'était introduite chez le policier qui s'était oublié sur le canapé, en passant par la fenêtre de la cuisine que Jimin avait oublié de fermer. La personne marchait tranquillement et découvrit le corps profondément endormi de l'agent de Police. Elle le regarda quelques secondes avant de toucher son arme à feu du bout des doigts.
Ce qu'on lui avait demandé n'était pas de tuer l'agent. En contrepartie, il devait éliminer les personnes qui pourraient le voir, mais surtout pas cet agent. Il n'avait dû tirer sur personne pour le moment, ce qui lui convenait très bien.
Il regardait sa respiration lente et remarqua quelques tremblements. L'intrus prit le fin duvet et recouvrit le corps du jeune policier, qui ronflait comme un gros bébé. Finalement, il éteignit la télévision avant de partir fouiller dans la veste de Jimin.
L'argent qu'il pouvait y avoir ne l'intéressait pas. Il regardait surtout sa carte d'identité et sa carte d'agent de Police qu'il prit en photo, laissant apparaître un grand flash dans la pièce. L'intru se retourna brusquement pour vérifier si le policier n'avait pas été réveillé par le flash du portable. Heureusement pour lui, Jimin était si épuisé que rien ne semblait pouvoir perturber son sommeil. L'action le fit seulement se tourner, émettant un grognement dans son sommeil.
Il prit également le badge qui permettait à Jimin d'entrer dans le commissariat et de passer les portes seulement réservées au personnel. Un badge que, normalement, personne ne devait avoir, excepté les employés et agents du poste. Il remit simplement les cartes en place et partit dans la cuisine, gardant le pass dans la main.
Il avait eu ce qu'il voulait.
Tournant la tête, il regarda le four où reposait la pizza maintenant froide. Il la prit et referma le four puis repassa par la fenêtre, regagnant ainsi l'extérieur. Il prit le soin de fermer la fenêtre, même si elle n'était pas verrouillée.
Dans la pénombre, un homme aux cheveux noirs marchait dans la rue silencieuse de tout bruit, seulement éclairé par la lune. Dans sa main, se trouvait la clé qui allait lui ouvrir toutes les portes qui l'intéressait.
" Tu ne devrais pas être aussi imprudent, Jimin."
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4:15am
FanfictionAucun plagiat toléré ! Au milieu de la nuit, de cette tragédie, de mes rêves, de mes cauchemars, de mes peurs et de mes angoisses, je m'en remet à toi. Si tu tombes, je tomberai avec toi. Cette nuit-là, où tout a commencé, où l'on m'a accordé le pl...