Action désespérée

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《 Celui qui ne comprends pas ton silence, n'arrivera jamais à comprendre tes mots 》

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《 Celui qui ne comprends pas ton silence, n'arrivera jamais à comprendre tes mots 》

Sam Ya

PDV Tomoe 

J'avais, je pense, passé la nuit dans un transport. J'ouvrais les yeux mais fus incapable de bouger, tout en n'ayant aucune idée de ce qui avait bien pu se passer. Pieds et poings liés, je me sentais un peu barbouillée, comme un lendemain de soirée. Mes yeux se tournèrent et j'aperçus une personne avec une longue blouse blanche parler avec une autre. J'avais l'impression d'être défoncée, totalement à l'ouest. Qu'elle sensation horrible... La sensation d'être perdue, de sentir son corps affreusement lourd et engourdi, d'être un réel légume.

J'émis un son, qui avait plutôt l'air d'un grognement animal, qui attirait l'attention des deux personnes à côté de moi.

...: Te voilà réveillée, nous allons t'amener à ta chambre.

Je regardais cet homme me détacher lentement, surprit par mon calme olympien.

...: Vous lui avez administré quel genre de calmant ?

...: Ce n'était pas un calmant mais un somnifère pour que le trajet soit moins compliqué pour elle.

...: Elle m'a l'air tout à fait calme, pourtant... Vous avez mit la dose, on dirait...

Ils me tenaient tous les deux les bras pour me mettre debout. J'avais du mal à faire un pas alors, ils me cramponnaient fermement pour ne pas que je tombe.

...: Aller, venez Madame.

Je regardais l'homme, intriguée. Il commença à me faire avancer doucement alors que je le regardais toujours fixement, me posant des centaines de questions dans la tête. Je ne connaissais pas ce Monsieur...

Moi: Jimin...

...: Monsieur vous attend dans votre chambre.

Jimin m'attendait ? Non... C'était faux, je savais très bien que si il avait été là, il serait directement venu me voir... Ce sont des menteurs. Pourquoi eux ont le droit de mentir sans qu'on les prenne pour des fous, mais que moi, dès que je dis des choses vraies, on me traite de menteuse ?

Moi: Menteur...

On me fit rentrer dans le bâtiment, sous les airs étonnés du médecin à la blouse blanche qui m'avait accompagné, se disant certainement que son assistance avait dû avoir la main lourde sur le somnifère. Je regardais l'endroit où j'étais, les yeux à moitié clos. Cet endroit me disait quelque chose...

Peu à peu, je pris pleinement conscience et mon corps se mit en alerte automatiquement, freinant mes pas. Mon visage se déformait par le pincement que j'avais dans le cœur à ce moment-là. Où étais-je ?! On me faisait passer dans un couloir trop similaire à ce que j'avais déjà vu, avant... Du carrelage... Des murs blancs... Des couloirs froids, sans vie où l'on entendait seulement le bruit des chaussures et des portes en acier comportant seulement un hublot. Ça ressemblait bien trop à cet endroit que je maudissais, dont j'avais si peur... Où étais-je ?!

4:15amOù les histoires vivent. Découvrez maintenant