Hasta la muerte [Tome 1]

ㅤೄྀ࿐ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟐𝟑 : 𝐄𝐪𝐮𝐢𝐯𝐨𝐜𝐢𝐝𝐚𝐝

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✽ ⋆     ┊ .  ˚                               [Point de vue]
          ˚✧                           [LAURA]

Le lendemain je me dirige vers Luxian Fondation. À peine arrivée, je suis déjà convoquée dans le bureau de Gabin, mon manager.

— T'as fais quoi comme connerie ?

— Bein chais pas.

D'un pas non assurée, je m'avance vers son bureau et tape trois coups à la porte. J'entre, après y avoir été invitée à l'intérieur. Je m'assoie sur le siège en face du sien.

— Alors Laura avez-vous terminer votre dossier ?

Il se lève et se rapproche beaucoup trop près de moi, à mon gout. Je me lève prête à partir mais il tend sa mains vers mon visage et je me fige. Il me caresse doucement la joue. Mais il est devenu fou ? Il lui arrive quoi là ?? J'espère qu'il n'a pas remarqué les traces que j'avais encore sur mon corps après tout ce temps.

— Monsieur Josh arrêtez-vous. Je crois qu'il vaut mieux que je m'en aille si vous n'avez rien à me dire sur le travail, je vais continuer à bosser sur les dossiers.

— Pourquoi ? Tu m'as toujours plue tu sais ?

— Je suis votre employée et vous mon patron, se serait pas franc-jeu et mal vu.

— Mais personne ne le saurait, ça sera notre petit secret.

— Non ! Je ne veux pas de ce genre de relation avec vous.

C'est un très bel homme je dois me l'avouer, mais je préfère être seule. Je suis encore perturbée par toutes ses choses qui me sont arrivées. C'est comme si je réapprenais à vivre dans ce monde qui est sensé être le miens. Je me lève et claque la porte sur mon passage.

Vite un café ! Je me dirige vers la salle de pause d'un pas rapide, celui que j'ai quand je suis énervée ou frustrée. Roberto est sur mes talons sûrement inquiet.

— Princesse, ça va ?

— Ce connard de Josh a voulu... Bref.

Je me retourne pour aller à mon bureau. J'aperçois Mia arrivée un grand sourire sur le coin des lèvres, ce qui signifie qu'elle va me lancer un pique.

— Bonjour Monsieur Rodriguez. Dit-elle en me toisant de travers.

C'est la goutte d'eau qui fait débordé le vase. Entre mon manager qui me fait clairement dû rentre dedans et cette salope qui me casse les couilles, j'en peux plus. Je ne vais pas me laisser faire, quitte à me faire virer, j'en ai plus rien à foutre.

— Bonjour Mia, oh pardon ! Vous ne m'aviez pas vue, peut-être que j'ai l'air transparente. Ha non c'est vrai, vous vous adressez qu'aux hommes ici. Dois-je comprendre que le seul bureau dans lequel vous ne vous êtes pas encore retrouvée en dessous est celui de Roberto. Je tiens à vous prévenir que vous n'avez aucune chance, les bimbos écervelées qui se tapent tous ce qui bouge c'est pas son truc.

— Comment osez-vous ?

— Oh ça va faite par votre sainte ni touche. Tout le monde sait ici comment vous avez eu votre poste, et surtout que vous vous êtes faufilée sous presque toutes les tables ici.

Et bim dans ta gueule. Sa bouche s'ouvre et se refermer sans qu'aucun mot ne sorte, même Rob à l'air choqué.

J'en peux plus, je vais exploser. Je prends l'ascenseur et sors de ce foutu bâtiment. Stefanie me regarde sans trop comprendre ce qui se passe.

Je rentre dans un petit supermarché et m'achète une bouteille, de la téquila. Je la bois aussi rapidement que la frustration monte en moi. Je vais me faire virer maintenant c'est sûr mais je m'en fou de toute façon cette vie n'est pas la mienne.

Je retourne à l'intérieur de la grande tour. La tête à moitié retournée je vais d'un pas sûr, mais pas très droit dans le bureau de Josh. Je rentre et claque la porte derrière moi. Mes collègues devaient sûrement parlés sur moi à cet instant, mais franchement j'en ai rien à foutre.

— Que faite vous mademoiselle Moretti ?!

— Vous voulez couchez avec moi, non ?!

— Parlée moins fort s'il vous plaît !

— Je vais baisser ma voix. Vous voulez me baiser dans ce bureau ? Vous n'êtes pas logique, je pourrais crier votre nom et simuler si vous souhaitez.

Je tourne la clef présente dans le verrou de la porte, nous enferment dans la pièce. Ce bureau était très épuré, j'aimais beaucoup la lumière qu'il y avais.

— Dite moi ce que vous voulez Laura ?

— Vous me tutoyé maintenant ? Eh bien vous que voulez vous ?! Ça ?

Je ne sais pas quelle mouche m'avais piquée, mais j'étais devenue folle. Je cherchais qui j'étais. Peut-être une pute ? J'avais deux mecs après tout, et les deux m'ont bien surnommées la puta. Je viens d'un monde sombre. Je veux savoir jusque où je peux aller.

Je déboutonne ma chemise, je me retrouve en soutien-gorge. Il essaye de détourné le regard, mais j'ai bien compris que s'en était presque impossible. Il voulais sa, je devais le rendre fou et le laisser comme une merde. Je coucherais avec lui, puis lui présenterais ma démission sur ce même bureau.

— Pas comme cela... re habillée vous.

— Quoi ? Le lieux n'est pas approprié peut-être ? Je sais bien que vous en mourez d'envie depuis l'instant où j'ai déposée mes talons sur le sol de votre étage.

— J'en ai envie, mais je veux votre cœur encore plus. Alors s'il vous plaît sortez d'ici.

Je m'approche doucement de lui. Je voulais goûtée ses lèvres. Je voulais savoir ce que c'était que de désirer quelqu'un. Je pensais que si un jours je rencontrais ce fameux brun mon cœur se mettrais à vibrer. Mais me voila que oui, ce coeur avais oublié ce qu'étais le désir et l'amour. Je veux que quelqu'un me face tournée la tête.

Je ferme les yeux et dépose mes lèvres sur les siennes, elles sont douces... très agréable,
. Troisième hommes que j'embrasse... Je frisonne pas, je pensais que... Les papillons dans le ventre ça existe vraiment ? Il attrape mes épaules et me colle à son bureau tout en se penchant sur moi. Il continue d'explorer et de savourer mes lèvres. Sa bouche a le goût de menthe fraîche, c'est tellement bon oui... Mais mon cœur ne bat pas, il est mort je crois...

Il recule délicatement et sort du bureau. Il me respecte... il n'abuse pas, il m'aime... Je sors à mon tour mais ne le vois plus dans mon champ de vision.

Je suis légèrement perturbée mais je pars. Les gens me fixe mais je préfère m'éloignée sans accrochée le regard de l'un d'eux. Je ne veux pas rentrée...

꧁Fin du chapitre꧂