ㅤೄྀ࿐ 𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 𝟑 : 𝐂𝐚𝐢́𝐝𝐚

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✽ ⋆ ┊ . ˚ [Point de vue]
˚ [DANNY]

Je me lève à contre cœur, j'avais passé une mauvaise nuit je dois bien l'avouer, j'ai passé toute la nuit à rêver de Giulia, de la voir s'éloigner de moi et disparaître, cette vision arrivais à me briser encore aujourd'hui, sept putain d'années ce sont passées mais mes sentiments sont toujours les mêmes, pourquoi ? Pourquoi je suis tomber amoureux d'elle, la première fois que je l'ai rencontrée sur cette plage je l'avais assimilée à la force de ma mère, je ne sais pas pourquoi mais je savais que je souhaitais plus tard me marier avec elle, mais c'est une chose qui n'arrivera jamais parce qu'on me l'as enlevé, j'ai une âme noire mais ma grand-mère m'a tout de même inculqué les bonnes choses et je crois au seigneur et je sais qu'un jour je la retrouverais pour pouvoir lui dire que je l'aime, si j'étais fanatique je dirais même qu'elle sera réincarnée en une autre personne, je ne dis pas ça parce que Laura lui ressemble, non, Laura a l'air d'être une femme sérieuse qui n'a rien à voir avec mon monde mais j'ai tout de même envie de me rapprocher d'elle alors que c'est risqué, Lorenzo me pardonnerais jamais s'il me voyais et cela doit être le cas même si dans mon cœur j'ai toujours cette lueur d'espoir qu'ils soient tout les deux encore vivant.

J'enfile une chemise noir et un pantalon de la même couleur, je coiffe légèrement mes cheveux brun, et me regarde dans le miroir, je jette un regard sur le côté en m'appuyant sur le rebord du lavabo en fermant ensuite les paupières, j'imagine que Giulia est à côté de moi, qu'elle vienne me serrer autour de la taille et m'embrasser légèrement le cou de façon à me faire frissonner, mais rien, rien ne ce passe et quand je réouvre les yeux c'est la terrible réalité qui me tape en plein fouet, je soupire et attrape mes clés de voiture et mon paquet de clopes.

Je suis dans ma Ferrari et roule à toute vitesse dans les rues de New-York quand tout à coup, je vois une fille traverser la route sans se soucier des voitures qui arrivaient. Je mets le pied sur le frein, priant et espérant ne pas la toucher. Je m'arrête juste devant elle mais je ne la vois pas se relever. Je commence à paniquer, est-ce que je l'ai tué, quand même pas ? J'espère qu'il n'y aura pas de bosse sur ma carrosserie. Je sors en vitesse de la voiture, appréhendant l'état de la jeune fille que je viens de percuter.

— Mademoiselle, tout va bien ?? Dis-je d'un ton affolé.

En vrai c'est la première phrase qu'on dit à quelqu'un mais si j'avais été à sa place je pense que cela aurait été logique que ça n'aille pas. Je sors de mes pensées quand mes yeux se pose sur son visage.

— Laura ?!

C'était cette fille... j'avais envie de dire, Giulia c'est toi ! Je voulais crier que je l'aime, la première fois que j'ai croisée cette fille je n'avais qu'une envie, m'effondrer en larmes, mais un homme ne pleure pas, surtout un homme comme moi qui doit être fort pour honorer toute une lignée, El Padre m'a fais confiance et je ne compte pas le décevoir, même plusieurs années plus tard, elle était celle qui avait refait battre mon cœur, cette fille est le portrait craché de la femme que j'ai aimé et que j'aimerais toujours, elle a les cheveux noirs, les yeux bleus et sont corps... elle a cette petite ceinture et ses hanches qui suivent pour ajouter à son corps une nouvelle touche de parfait, ses fesses aussi, elles sont ni trop grosses ni trop plates, sa poitrine est généreuse mais pas trop, enfaite tout est bien dosé chez elle comme chez Giulia, elle ressemble comme deux goute d'eau a la seule fille que j'ai aimé dans ma vie.

— Aide-moi à passer la rue sans me faire voir s'il te plait, et ne pose pas de questions, me demande-t-elle d'un ton plutôt autoritaire.

Sans réfléchir au pourquoi du comment je lui dis.

— Monte !

Elle monta rapidement dans la voiture. Je mis le pied sur l'accélérateur et détalait à toute vitesse du lieu.

— Tu es sûre que tu n'as rien ?

— Oui ne t'en fais pas...

— Bah ça alors, on fait des rencontres plutôt renversante je trouve, blaguais-je.

J'avais dis cela pour détendre l'atmosphère et ca avais l'air de marcher vue qu'elle ricana.

— J'espère que la prochaine fois sera normale, mais je suis contente d'être tombée sur toi.

— Ça veut dire qu'il y aura une prochaine fois ? La taquinais-je.

Elle reste silencieuse, mais je vois un sourire se dessiner sur ses lèvres du coin de l'œil. C'est un début de journée mouvementé mais la revoir me fais vraiment plaisir. Je n'ai pas eu l'occasion de pouvoir échanger quoi que soit avec elle la dernière fois. Je sais seulement que je lui plais autant qu'elle me plait, enfaite j'ai toujours su détecter ce genre de choses.

— Tu allais quelque part ?

— Je devais faire des courses.

— Ça ne te dérange pas si on passe d'abord chez moi ?

Elle me regarde d'un air méfiant, et je peux comprendre, une femme qui s'échappe de dieu sais qui dois avoir une vie compliquée, peut-être pas autant que la mienne, en tout cas je l'espère.

— Il y a du monde chez moi ! Je n'ai aucune arrière-pensée, me défendis-je.

Mais c'est vrai que si elle me faisais un signe je serais le premier à faire le pas. Pourquoi refuser une telle beauté surtout quand elle a des airs de celle que j'ai aimé du plus profond de mon âme.

— Ok, je vais te croire, donc ne perd pas cette confiance, dit-elle en me faisant un clin d'œil.

Nous arrivons devant ma villa après dix minutes de voiture, normalement j'aurais dû prendre vingt minutes minimum mais je suis assez rapide sur la route, je la connais comme ma poche. nous entrons à l'intérieur et mon frère nous rejoins dans la cuisine. Mais j'eus la surprise de voir que les deux se connaissaient déjà.

— Laura ?! s'étonna-t-il.

— Roberto ? s'écria-t-elle, sur le même ton.

— Mais qu'est-ce que tu fais avec mon voyou de frère ?

— Je vois que tu connais la sosie de mon ex mais que tu partages pas.

Avais-je dis discrètement sans qu'elle ne puisse m'entendre.

— Voyou je ne sais pas mais disons qu'on a eu une rencontre plutôt brutale, le hasard fait bien les choses, dit-elle gênée.

Elle n'a pas l'air de vouloir en dire plus sur l'incident de tout à l'heure.

— Je me disais que tu me disais quelque chose mais je n'aurai jamais fait le rapprochement avec Roberto, même si vous vous ressemblez vraiment.

— Qu'est-ce que tu veux, je suis trop classe pour être associé à cette vermine, blagua-t-il.

Je lève les sourcils à cette blague ne la trouvant pas tellement approprié. Mais la voir rire fais que je ne dis rien, elle doit nous prendre pour des comiques.

— Bon je vous laisse, je vais à la salle de sport moi.

— Salut.

Fin du chapitre

Hasta la muerte [Tome 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant